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Au Barça, le premier acte "royal"

Sous l'ère Guardiola, les Catalans n'ont jamais perdu au Bernabeu. [Paul White]
Sous l'ère Guardiola, les Catalans n'ont jamais perdu au Bernabeu. - [Paul White]
Les efforts et le but de Cristiano Ronaldo n'ont pas suffi. Devant son public, le Real Madrid a concédé une nouvelle défaite face à son rival historique de Barcelone (2-1), auquel les demi-finales de la Coupe du Roi semblent tendre les bras.

Les "Blaugrana" l'ont emporté grâce à deux buts de défenseurs. Menés d'une longueur par leurs meilleurs ennemis, les Barcelonais s'en sont remis à leur base arrière pour remporter ce huitième "clasico" en neuf mois.

Critiqué pour son manque d'impact lors des derniers duels face au Barça, Cristiano Ronaldo a cette fois répondu présent. [KEYSTONE - Andres Kudacki]
Critiqué pour son manque d'impact lors des derniers duels face au Barça, Cristiano Ronaldo a cette fois répondu présent. [KEYSTONE - Andres Kudacki]

Alexis Sanchez avait touché le poteau (16e), Xavi avait manqué le coche (26e) et Iniesta n'avait pas réglé la mire (14e et 28e), mais Puyol et Eric Abidal ont fait basculer la rencontre.

La vaine perf' de Ronaldo

Le défenseur central espagnol a égalisé de la tête sur un corner de Xavi juste après la mi-temps (49e). Le latéral français a fêté quant à lui de la meilleure des manières la prolongation de son contrat avec la formation de Pep Guardiola à la 77e. Transparent jusque-là, Lionel Messi a offert à cette occasion une passe décisive magnifique à l'ancien Lyonnais.

Dans cette rencontre, Cristiano Ronaldo a pratiquement tout fait juste. Le Portugais avait ouvert la marque sur la seule occasion franche de sa formation dès la 11e minute. "CR9" a passé ensuite le reste de la rencontre à défendre avec acharnement. Une bonne volonté mal récompensée au final.

L'agressivité de Pepe

Ce "clasico" a été bien moins heurté que les précédents. Mais un joueur est une nouvelle fois sorti du lot par son agressivité déplacée. Averti après un peu plus d'un quart d'heure de jeu, Pepe a pourtant continué à distribuer des tacles à la limite de la régularité, a simulé grossièrement à la suite d'une intervention de Fabregas (60e) et a même marché délibérément sur la main de Messi (68e). La présence sur la pelouse du Portugais au coup de sifflet final a semblé un petit miracle.

si/lper

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