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David Trezeguet "revit" en Argentine

Trezegol [KEYSTONE - Sergio Goya]
"Trezegol" (à gauche) retrouve une deuxième jeunesse à River Plate. - [KEYSTONE - Sergio Goya]
David Trezeguet a reverdi ces derniers mois, à l'approche de ses 35 printemps. Le Franco-Argentin vient d'être le grand artisan de la remontée en première division de son club de coeur, River Plate, mythique équipe de Buenos Aires.

Samedi, l'attaquant a fait chavirer des dizaines de milliers de supporters en inscrivant un doublé face à Almirante Brown, synonyme de retour dans l'élite du club 33 fois champion d'Argentine. Un scénario parfait pour Trezeguet, qui a poussé ses premiers ballons au Platense, autre formation de la banlieue de Buenos Aires, mais aussi la fin du cauchemar pour les Rouge et Blanc, dont la descente en seconde division avait été vécue comme une tragédie.

Un but "plus important" qu'à l'Euro 2000!

Ainsi, l'attaquant n'hésite pas à ranger son premier but face à Almirante Brown au même rayon sur l'étagère des souvenirs que celui, décisif, marqué face à l'Italie avec les Bleus en finale de l'Euro 2000. "Ce furent deux moments importants. D'un point de vue sentimental, à cette période, je jouais peu en sélection et ce fut un soulagement. Mais celui-ci contre Almirante Brown a été plus important. Non seulement ça a été le but de la remontée, mais en plus je le vis comme supporter. Il dépasse celui de l'Euro", a relevé "Trezegol".

Les deux buts de Trezeguet sont synonymes de D1 pour River Plate. [Sergio Goya]
Les deux buts de Trezeguet sont synonymes de D1 pour River Plate. [Sergio Goya]

"J'ai connu des émotions très fortes durant ma carrière, mais ce que j'ai vécu cette fois est très particulier." Débarqué en janvier à Buenos Aires, après une courte expérience aux Emirats arabes unis, Trezeguet avait annoncé vouloir "écrire l'histoire" de River Plate.

"Je suis arrivé alors que River était dans une situation très difficile. C'était un groupe qui avait beaucoup souffert, c'est donc un titre mérité", a souligné l'ancien buteur de la Juventus Turin. Résolu à se mettre au service de l'équipe, il a accepté sans ciller d'être souvent remplaçant lors de ces six mois. Mais, sorti du banc, il s'est aussi montré tranchant, inscrivant 13 buts au total. "Pour moi, c'était un objectif important de démontrer à tout le monde que j'étais en bonne forme, même si l'objectif principal était la montée", a souligné l'avant-centre.

Double champion de France avec Monaco (1997, 2000), double champion d'Italie avec la Juventus (2002, 2003), meilleur buteur en Italie lors de l'exercice 2001-2002, champion du monde en 1998 et d'Europe en 2000, le joueur a déjà pratiquement tout gagné. Mais, engagé pour deux saisons avec River, la remontée lui ouvre de nouveaux défis pour étoffer encore un peu son palmarès. "Pour l'instant, on s'accorde un petit moment pour profiter mais ensuite nous reprendrons le travail pour bâtir une équipe pour l'année prochaine", a-t-il assuré.

agences/tai

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Arsenal champion d'Argentine

Arsenal, club de Sarandi, dans la banlieue sud de Buenos Aires, a été sacré champion d'Argentine pour la première fois de son histoire, après la dernière journée du tournoi de clôture. Fondé en 1957, le club a été promu dans l'élite en 2002.

Veron a joué son dernier match

Juan Sebastian Veron (37 ans) a rangé ses crampons. L'ancien international argentin a terminé sa carrière sur un match nul (2-2) avec le club de ses débuts, Estudiantes, sur la pelouse de l'Union de Santa Fe lors de la dernière journée du tournoi de clôture argentin.

Le milieu de terrain a débuté en 1994 sous le maillot du club de La Plata. Très vite parti en Europe, il a joué à la Sampdoria, à Parme, à la Lazio, à Manchester United, à Chelsea et à l'Inter, avant de revenir en 2006 à Estudiantes.

Il a remporté la Coupe de l'UEFA (1999), le championnat d'Angleterre (2003), celui d'Italie (2000), deux Coupes d'Italie (1999, 2000) et la Copa Libertadores (2009). Veron, baptisé "la Brujita" (la petite sorcière) en référence au surnom de son père "la Bruja" (la sorcière), a également été un cadre de l'équipe d'Argentine (73 sélections), mais il n'a jamais rien remporté en sélection, malgré trois participations au Mondial (1998, 2002, 2010).

Lors de son dernier match à domicile avec Estudiantes, au bord des larmes, il avait reçu l'hommage de milliers de supporters vêtus du maillot portant son numéro (11) et de ses partenaires, qui arboraient un t-shirt sur lequel on pouvait lire "Gracias Bruja".