L'infraction remonte à la saison 2010/2011, à l'époque où Conte entraînait Sienne. L'ancien international aurait été au courant des accords passés concernant les parties de Serie B Novare - Sienne et Albinoleffe - Sienne, mais sans le signaler. Voilà pourquoi le tribunal sportif italien voulait le condamner à une peine de sept mois.
Conte a toujours clamé son innocence sans pouvoir toutefois la prouver. Par conséquent, les avocats de la Juventus, en accord avec le procureur Stefano Palazzi, ont accepté une sanction de trois mois assortie d'une amende de 200'000 euros. L'argent servira aux victimes des tremblements de terre dans les Abruzzes et en Emilie-Romagne.
Marco Baroni, coach des espoirs, assurera l'intérim
En attendant le 1er novembre, date du retour de Conte, c'est l'entraîneur des espoirs Marco Baroni qui dirigera l'équipe. Conte manquera dix parties de championnat et trois rencontres de Ligue des champions.
Quant au défenseur de la Juve Leonardo Bonucci, lui aussi impliqué, la situation est encore nébuleuse. Les faits reprochés au finaliste du dernier Euro avec la Squadra Azzurra remontent à la saison 2009/2010, lorsqu'il jouait à Bari. Le joueur risque une peine de trois ans de suspension, qui pourrait être réduite à 14 mois en cas d'aveux de culpabilité.
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