Le duel infernal reprend ses droits en Espagne

Ne pas changer une équipe qui gagne semble être un précepte qui a dicté à José Mourinho sa conduite durant l'été. Bien qu'il essaie toujours d'engager le Croate Luka Modric - Tottenham fait de la résistance -, le Real pourrait se rabattre sur d'autres recrues, dont l'international belge de Benfica Axel Witsel.

Du côté de Barcelone, le constat est le même, à ceci prêt que les événements ont poussé le directoire blaugrana à effectuer quelques retouches. Sur le banc, tout d'abord, Tito Vilanova a remplacé celui qu'il assistait jusque-là, Josep Guardiola, lequel a décidé de ne pas prolonger sa fantastique histoire avec le club de son coeur.

Le contingent n'a enregistré qu'une seule arrivée notable, celle du latéral gauche international espagnol Jordi Alba. Le transfert de l'ancien Valencien était devenu une nécessité pour un Barça dont la défense connaît le vieillissement de son leader Carles Puyol (34 ans) et l'incertitude concernant le retour du Français Eric Abidal, lequel a subi une greffe du foie il y a quelques mois.

Le duel Ronaldo/Messi

Deux autres aspects retiendront bien entendu l'attention. Premièrement la lutte acharnée que se livreront Messi et Ronaldo. Deuxièmement le retour au jeu de David Villa, blessé depuis fin 2011 et qui a énormément manqué à l'attaque barcelonaise dans le sprint final au printemps.

Vaches maigres

Un constat s'impose déjà: la violente crise économique que traverse l'Espagne touche également de plein fouet le football. Cet été, les club de Liga n'ont dépensé que 60 mio d'euros au total, dont presque un quart uniquement pour faire passer Jordi Alba de la Mestalla au Camp Nou. A titre de comparaison, il y a trois ans, le Real Madrid avait déboursé à lui seul 250 mio d'euros pour se renforcer...

Même Malaga, étonnant 4e la saison passée et étant en passe de disputer pour la première fois de son histoire la Ligue des champions, est resté très discret sur le marché des transferts, malgré l'argent en possession de ses propriétaires qataris. Le club andalou pourrait ainsi avoir de la peine à confirmer son rang, lui qui a notamment perdu son international Santi Cazorla, parti à Arsenal.

si/fayet