Le Brésil est à la bourre avec ses stades

A 500 jours de la Coupe du monde de football 2014, la FIFA a estimé que le Brésil, pays hôte, ne pouvait se permettre de nouveaux retards dans les préparatifs des installations. L'instance internationale, qui a dû accepter par deux fois de reporter la réception de quatre des six stades qui seront utilisés dans la Coupe des confédérations 2013, a cette fois-ci fait savoir qu'elle ne jouerait pas les prolongations au delà de la date du 15 avril prévue pour la livraison.

Le Brésil doit accueillir non seulement le Mondial 2014 - 500'000 supporters sont attendus - mais aussi les Jeux olympiques d'été 2016 à Rio de Janeiro et, cette année en juin, la Coupe des confédérations en guise de répétition générale pour le Mondial.

Des améliorations à apporter

"Nous ne pouvons aller au-delà de cette date. Il ne peut y avoir de délai supplémentaire. Tous les stades doivent être prêts à ce moment-là", a déclaré le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke, après avoir inspecté les travaux du nouveau stade Mané Garrincha à Brasilia, où le Japon doit rencontrer le Brésil le 15 juin pour la Coupe des Confédération.

Malgré cette mise en garde, le stade mythique de Maracana, qui accueillera la finale de la Coupe des confédération et la finale de la Coupe du monde, ne sera pas prêt à temps. Son propriétaire, l'Etat de Rio, a déjà fait savoir que sa rénovation ne serait pas achevée avant la fin mai, alors qu'il doit accueillir un match amical entre le Brésil et l'Angleterre le 2 juin.

Quant au Mané Garrincha, il est à 87% achevé. Les groupes de BTP travaillent 24 heures sur 24 pour ériger les supports d'acier pour soutenir le toit qui couvrira 70'000 places. Même pour les installations achevées, il reste des améliorations à apporter. Ainsi, Jérôme Valcke n'a pu passer aucun appel de son téléphone mobile à l'Arena Castelao à Fortaleza, qui a accueilli ses premiers matches dimanche.

afp/adav