David Beckham bel et bien au PSG

Beckham avait déjà failli signer à Paris l'hiver dernier, mais avait finalement choisi de rester à Los Angeles avec sa famille après un long feuilleton. Il a refermé sa parenthèse américaine de cinq saisons et demie sur un deuxième titre de champion des Etats-Unis, glané le 1er décembre face au Dynamo Houston (3-1), et se maintenait en forme depuis avec Arsenal.

"Je suis toujours en forme et je me sens bien, comme à 21 ans", a affirmé l'Anglais lors de sa présentation officielle par l'actuel leader du championnat de France. "Je ne me vois pas comme un titulaire", a-t-il néanmoins déclaré, sans pour autant donner l'impression d'être venu en pré-retraite dans la Ville lumière. "Dans tous les clubs où je suis arrivé, je ne me suis jamais vu comme titulaire. Je vais travailler dur, me donner à 150%, et ensuite le coach décidera de la façon dont il veut me faire jouer."

Beckham a tordu le cou aux rumeurs qui lui prêtent avec ce transfert un ultime défi sportif. "Je ne sais pas si ce sera mon dernier contrat. On verra. Je veux continuer à jouer le plus longtemps possible", a-t-il affirmé. Ce spécialiste de balles arrêtées, qui estime avoir besoin de "quelques semaines" pour être au top physiquement, s'est dit réjoui à l'idée de faire équipe avec Zlatan Ibrahimovic, un joueur qu'il a qualifié de "très spécial". Beckham portera à Paris le no32 et fera don de son salaire à une association caritative active auprès d'enfants.

Un coup médiatico-commercial

Avec David Beckham, le PSG a enrôlé bien plus qu'un joueur de football. C'est une véritable figure du show-biz qui foulera la pelouse du Parc des Princes, une tête d'affiche adulée qui ouvrira à son club de nouvelles perspectives marketing. On estime ainsi qu'un million de maillots floqués Beckham auraient été vendus en Asie lors des quatre années du joueur anglais au Real Madrid (2003-2007). Et que l'ex-numéro 7 de Manchester United (1992-2003) ne soit plus que l'ombre du joueur qu'il était quand il a remporté la Ligue des champions avec les Red Devils en 1999 importe peu aux nouveaux décideurs du PSG.

agences/tai