Cette finale se présente forcément sous des atours séduisants, puisqu'elle met aux prises l'une des meilleures équipes de l'histoire, la Roja auteur d'un triplé inédit (Championnats d'Europe 2008 et 2012, Mondial 2010), et une Seleçao en reconquête sous la houlette de Luiz Felipe Scolari, qui était en poste lors du "pentacampeao" (5e titre mondial en 2002), et le talent de Neymar enfin confirmé au haut niveau.
Températures élevées
Plongés dans la compétition, les matches ont pompé pas mal d'énergie aux Brésiliens. Une évidence dans un tournoi de sport? Sans doute, mais peut-être pas à ce point-là, avec des rencontres disputées au coeur de l'après-midi et sous des températures tropicales très élevées, autour de 35°C, avec un fort taux d'humidité.
Les Espagnols ont souffert, eux qui ont joué trois matches sur quatre dans le Nordeste, au climat plus accablant. Même si, comme l'a relevé dès jeudi soir le sélectionneur Luiz Felipe Scolari, "nous savons qu'ils ont eu pratiquement un match en moins dans la compétition, le match contre Tahiti pour lequel ils ont ménagé tous leurs titulaires". Une amorce de guérilla psychologique entre les deux équipes?
"On a un jour de récupération en moins et une prolongation en plus avec aussi les tensions du match, mais nous sommes habitués à jouer deux fois par semaine, et on n'aura aucune excuse", a abondé son capitaine, Iker Casillas. Dimanche, la finale se jouera à 19h00, heures locales (minuit en Suisse), et à Rio où le climat est plus doux.
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