"On veut m'empêcher de me présenter car on sait que j'ai toutes les chances de gagner" et de devenir président de la FIFA, plaide l'ancien no10, estimant être "le seul à avoir une vision transversale du football": "J'ai été joueur, entraîneur de l'équipe de France, dirigeant de club avec Nancy, organisateur d'une Coupe du Monde et, aujourd'hui, patron de la plus puissante confédération, un parcours que j'ai accompli avec honnêteté. Je suis en toute modestie le plus à même de diriger le football mondial".
Pas à armes égales
La candidature de l'ancien no10 à la présidence de la FIFA ne pourra pas être examinée par la commission électorale de l'instance durant le temps de sa suspension de 90 jours, prononcée le 8 octobre. "Cette suspension m'interdit de faire campagne et de me battre à armes égales", regrette Platini, tout en déroulant ses axes de campagne: régulation des transferts, démocratie participative, fair-play financier.
afp/tai
"Réjoui" pour Infantino
Outre la présence face à lui de six candidats, dont le cheikh Salman, le patron du foot asiatique, Platini a de plus été lâché au dernier moment par l'UEFA lundi, au profit de son no2, Gianni Infantino.
"Je m'en réjouis", assure paradoxalement Platini, présentant son secrétaire italo-suisse comme "un plan B" de l'UEFA: "Le jour où je serai blanchi, tout rentrera dans l'ordre. Le comité exécutif, Gianni et moi, nous nous réunirons pour réévaluer la situation. Et l'on choisira la meilleure solution pour le football."
Selon le camp Platini lundi, Infantino aurait assuré "oralement" devant le comité exécutif de l'UEFA qu'il se retirera si son président est finalement blanchi. Mais le clan du Français s'était dans le même temps montré très sceptique.