"Je me suis rendu compte que le temps était venu pour moi d'en prendre la responsabilité politique", a déclaré M. Niersbach à l'issue d'une audition par ses pairs, les patrons des seize associations régionales. au siège de la Fédération à Francfort. "J'étais là depuis le premier jour de la candidature (...) j'ai travaillé à travers les années d'une façon propre, digne de confiance et correcte", a-t-il ajouté.
"Rien à me reprocher"
"Dans les domaines qui m'ont été assignés, le marketing, les médias, les accréditations et l'organisation de l'événement, je peux dire avec bonne conscience que je n'ai personnellement rien à me reprocher", a poursuivi cet ancien journaliste de 64 ans.
Au coeur de cette réunion de crise: le scandale supposé autour de l'obtention de l'organisation du Mondial 2006 en l'Allemagne et les 6,7 millions d'euros que la DFB aurait versés à la FIFA. Les vice-présidents de la DFB, Reinhard Rauball et Rainer Koch, vont prendre sa succession, selon la Fédération.
agences/lper
Soupçons de fraude fiscale
L'affaire avait été révélée par l'hebdomadaire Der Spiegel mi-octobre, qui évoquait des soupçons de caisse noire pour acheter des voix lors de la décision, prise en 2000, d'attribuer le Mondial 2006 à l'Allemagne. Elle avait pris une nouvelle dimension la semaine dernière avec des perquisitions du siège de la DFB et des domiciles de M. Niersbach, de l'ancien président de la DFB Theo Zwanziger et l'ex-secrétaire général de la Fédération Horst Schmidt. Tous sont soupçonnés de fraude fiscal, le parquet ayant renoncé à des poursuites pour corruption en raison des règles de prescription.