"Rien n'indique que le football soit concerné" par les accusations de dopage et de corruption accablant la Russie, pays hôte du Mondial FIFA 2018, et sa fédération d'athlétisme, a réagi mardi auprès de l'AFP une porte-parole de la FIFA. "La FIFA suit avec attention les informations concernant le dopage en Russie et est en contact proche avec l'Agence mondiale antidopage (AMA)".
Le rapport explosif de la commission d'enquête indépendante présidée par Dick Pound et diligentée par l'AMA a mis en cause la Russie, pays-hôte notamment de la prochaine Coupe du monde, en accusant sa fédération d'athlétisme de "dopage organisé" de ses athlètes jusqu'au sommet de l'Etat.
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afp/bao
Coupe du monde 2018: la FIFA chargée du programme antidopage
"Pour la Coupe du monde 2018 et la Coupe des Confédérations 2017, comme pour toutes les compétitions de la FIFA, la FIFA sera chargée du programme antidopage selon les plus hauts standards, en prenant en compte les dernières avancées technologiques et les recommandations de l'AMA", explique la porte-parole, précisant que "l'analyse des échantillons, comme toujours, sera effectuée par un laboratoire accrédité par l'AMA."
Cette dernière a suspendu mardi avec effet immédiat l'accréditation du laboratoire antidopage de Moscou, première conséquence des recommandations présentées lundi par la commission d'enquête.
Le temps presse pour la Russie
La Russie a rejeté les accusations de dopage et de corruption qui l'accablent. Moscou a promis des réponses rapides pour éviter d'être bannie des Jeux olympiques 2016 à cause de cet énorme scandale qui menace de s'étendre à d'autres pays et d'autres sports.
Pour la Russie de Vladimir Poutine, qui a organisé les JO d'hiver à Sotchi en 2014 et accueillera la Coupe du monde de football en 2018, le temps presse: elle a jusqu'à la fin de la semaine pour répondre aux révélations du rapport explosif publié lundi par l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui l'accuse de "dopage organisé", de ses athlètes jusqu'au sommet de l'Etat. Faute de quoi elle risque une suspension de toute compétition en athlétisme, dont les JO 2016 de Rio.