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"Beaucoup de précautions sont prises, mais on le voit bien, les terroristes peuvent frapper à tout moment", explique dans L'Equipe Noël Le Graët, le président de la Fédération française. "Pour l'Euro, il y avait déjà une inquiétude. Aujourd'hui, elle est évidemment encore plus forte."
"Le passage à l'acte a eu lieu"
Le quotidien sportif rappelle que la menace terroriste est une composante majeure dans l'organisation de l'Euro, et ce dès le début de la candidature française. Il cite ainsi des propos datant de quelques semaines de Jacques Lambert, le président du comité d'organisation du tournoi (Euro 2016 SAS).
"Depuis l'origine, on sait que la sécurité sera un enjeu clé de la réussite de la compétition. (...) Le risque de l'action terroriste contre la France, je dis la France plus que contre le tournoi lui-même ou l'UEFA, avait été identifié depuis le départ et figurait sur la liste des douze risques qui figurent déjà dans le dossier de candidature et qui structurent depuis des mois le travail d'élaboration du dispositif de sécurité entre le ministère de l'Intérieur, la Fédération française et l'Euro 2016 SAS. Ce qui a changé (NDLR: depuis les attentats de Charlie Hebdo en janvier dernier), c'est la gradation du risque par rapport aux autres risques. On n'est plus simplement dans un risque théorique. On est dans un risque possible. Le passage à l'acte a eu lieu."
Sécurité répartie entre l'organisateur et les pouvoirs publics
La responsabilité de la sécurité durant l'Euro UEFA 2016 est répartie entre les pouvoirs publics et l'organisateur. Ce dernier est responsable des stades, des camps de base et des hôtels des équipes et de l'UEFA, tandis que l'Etat est en charge de tout l'espace public.
afp/bao
La sélection suisse pas inquiète
Actuellement en camp d'entraînement à Vienne, l'équipe de Suisse sera basée durant le tournoi dans la région de Montpellier et s'entraînera au stade de la Mosson. "Je ne suis pas inquiet et les joueurs ne le sont pas non plus", a déclaré le secrétaire général de l'ASF Alex Miescher depuis Vienne, où l'équipe de Suisse est actuellement en camp d'entraînement jusqu'à son match amical de mardi face à l'Autriche.
"Il faut attendre les résultats de l'enquête ainsi que les enseignements que le gouvernement français va tirer de ces événements, a poursuivi M. Miescher. Mais, pour l'instant, cet attentat ne change rien pour nous. Nous en saurons plus le 12 décembre quand nous nous rendrons à Paris pour le tirage au sort de l'Euro."