Dans les faits, les buts de Suarez (11e), de Neymar (39e), d'Iniesta (53e), et encore de Suarez (74e), ont permis au Barça de porter à six points son avance au classement sur le Real. Même sans Lionel Messi (de retour d'une longue indisponibilité et entré seulement à la 56e), l'entraîneur Luis Enrique dispose d'armes fatales.
Benitez déjà sur la sellette
Malgré Bale-Benzema-Cristiano en attaque, et les présences d'orfèvres tels Modric, Kroos ou Rodriguez, le Real Madrid n'a jamais véritablement fait honneur à son rang. Déjà soumis au feu des critiques, de son vestiaire comme des supporters, Rafael Benitez est vraisemblablement déjà un entraîneur condamné. Sans doute le Madrilène ne sera-t-il pas immédiatement licencié, l'action intempestive du couperet n'étant pas dans la tradition merengue. Mais, à moins de remporter la Liga - ce qui est déjà fortement compromis - ou la Ligue des champions, le coach ne durera pas sur le banc de la Maison blanche.
Le bel hommage du clasico aux victimes des attentats
si/fayet
Un clasico sous haute surveillance
Hélicoptères, policiers, chiens et gardes de sécurité par milliers: les supporters ont dû franchir des contrôles innombrables avant de pouvoir suivre l'affrontement Real Madrid - FC Barcelone du Championnat d'Espagne, une semaine après les attentats sanglants de Paris.
Quelque 1000 policiers ont été mobilisés pour protéger le stade Santiago-Barnabeu et 1400 gardes de sécurité contribuaient à la surveillance du match de football le plus suivi au monde, avec une audience estimée de 500 millions de téléspectateurs. "J'ai 20 ans et je viens ici depuis toujours, je n'ai jamais vu ça", assurait un fan.
Sur leur garde, les autorités ont néanmoins essayé de dissiper toute anxiété. "Il n'y a pas de menace REELLE sur le Madrid-Barça ce week-end. Faites-nous confiance pour votre sécurité et AMUSEZ VOUS", a twitté la police nationale. Le match a été précédé d'une minute de silence, et d'une diffusion de la Marseillaise en hommage aux victimes des attentats de Paris.