Le Français a été suspendu le 8 octobre - et donc jusqu'au 5 janvier - par la justice interne de la FIFA, qui lui reproche d'avoir reçu 1,8 million d'euros en 2011 de la part de Joseph Blatter, président aujourd'hui démissionnaire de la FIFA et également suspendu, pour un travail de conseiller achevé en 2002.
Si la suspension provisoire du patron de l'UEFA était levée, il pourrait alors présider le tirage au sort de l'Euro 2016 samedi soir à Paris. Cela serait une victoire symbolique, même si une menace bien plus lourde pèse sur lui: une radiation à vie du monde du football dans le cadre du jugement sur le fond de la justice interne de la FIFA, attendu avant Noël.
Platini: "j'espère qu'on m'a bien entendu"
Le triple Ballon d'Or était venu lui-même plaider sa cause mardi après-midi devant le TAS, qui avait également entendu les avocats de la partie adverse, la FIFA, dans une procédure en urgence. "Vous savez que je n'aime pas les injustices, j'espère qu'on m'a bien entendu", avait juste lâché le Français de 60 ans à sa sortie du TAS, souriant.
Cette suspension prive l'ancien joueur vedette de la Juventus de ses fonctions de président de l'UEFA et gèle sa candidature à l'élection présidentielle de la FIFA, qui aura lieu le 26 février. Platini avait d'abord fait appel devant la FIFA, qui l'avait débouté, avant de saisir le TAS le 20 novembre.
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