L'ancien capitaine de l'équipe de France a parcouru à pied les 100 derniers mètres avant le siège de la FIFA, glissant quelques mots à la dizaine de journalistes présents. "Je ne me bats pas pour mon avenir, mais contre l'injustice. Si j'avais quelque chose à me reprocher, je serais en Sibérie à me cacher de honte", a notamment déclaré l'ancien joueur vedette de la Juventus.
Au tour de Sepp Blatter mardi
L'audience de Platini sera suivie mardi par celle de Joseph Blatter, président de la FIFA démissionnaire, frappé de la même sanction. Ces deux auditions en appel interviennent alors que la campagne électorale bat son plein pour l'élection à la présidence de l'instance suprême du foot mondial, prévue le 26 février à Zurich.
Mis hors jeu du monde du football pour huit ans, Platini et Blatter sont engagés dans un parcours juridique et procédural au long cours après cette sanction qui leur a été infligée le 21 décembre.
Les deux hommes, jusqu'ici les personnages les plus puissants de la planète football, sont tombés en raison du paiement controversé de 2 millions de francs de Blatter à Platini en 2011 pour un travail de conseiller achevé en 2002 sans contrat écrit.
Les magistrats de la FIFA les ont jugés coupables "d'abus de position", de "conflit d'intérêts" et de "gestion déloyale", écartant toutefois la charge de "corruption".
ats/adav