Gilliéron s'attend à ce que deux tours de scrutin, voire trois, soient nécessaires. Les reports de voix entre les tours pourraient jouer un rôle décisif.
"Je ne choisis pas Infantino parce qu'il est Suisse et Valaisan, mais parce que je suis convaincu de ses qualités", assure le président de l'ASF. "La FIFA a besoin d'un président qui prenne les choses en main au plan opérationnel. Infantino vit en Suisse, c'est mieux que d'avoir un président qui ne se présenterait que tous les quinze jours à Zurich. Il est l'homme qui peut rétablir la confiance dans l'institution", dit-il.
Peter Gilliéron s'attend à un duel serré entre Infantino (45 ans), homme clé à l'UEFA jusqu'à présent, et le cheikh du Bahreïn Salman (50 ans), les deux "grands favoris" à ses yeux. Le cheikh Salman (50 ans) est membre de la famille royale du Bahreïn et préside la Confédération asiatique depuis 2013. Il occupe un des postes de vice-président de la FIFA. Les autres candidats sont le prince Ali ben Al-Hussein (Jordanie, 39 ans), Jérôme Champage (France, 57 ans) et Tokyo Sexwale (Afrique du Sud, 62 ans).
ats/fg
Le Prince Ali saisit le TAS
Le Prince Ali a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) samedi afin d'obtenir la mise en place d'un isoloir transparent lors de l'élection du président de la FIFA vendredi et de s'assurer ainsi de la "transparence" du scrutin. Selon le prince jordanien Ali, l'un des cinq candidats à la succession du Suisse Joseph Blatter à la tête de l'institution qui dirige le football mondial, ce serait la seule solution pour "assurer la transparence" du vote de vendredi à Zurich (Suisse)