Personne ne sera, en effet, en mesure de rivaliser avec le Paris Saint-Germain qui vise un cinquième titre de rang. Le départ de la "légende" Zlatan Ibrahimovic et l'arrivée d'un nouvel entraîneur en la personne du Basque Unai Emery ne changeront pas la donne.
Avec son budget de près de 600 millions de francs, ce PSG "made in Qatar" demeure intouchable. Le public parisien espère que l'un des enfants de la région, l'extraordinaire Hatem Ben Arfa, donne sa pleine mesure sous ses nouvelles couleurs pour que chaque rencontre soit une véritable fête.
Que pourra faire Lucien Favre avec Nice?
Lucien Favre, à la tête de Nice qui a bouclé la saison dernière à une remarquable quatrième place, se retrouve devant pratiquement une feuille blanche avec une équipe qui a perdu ses quatre meilleurs éléments: Ben Arfa, bien sûr, mais aussi le buteur Valère Germain, le demi Nampalys Mendy et le latéral Jérémy Pied. "Ces quatre joueurs n'ont pas été remplacés", remarque Lucien Favre.
Le seul transfert significatif que s'apprêtent à réaliser les Niçois avec la venue du Brésilien Dante (Wolfsburg) répond à une autre urgence: celle de pallier la longue indisponibilité du défenseur central Maxime Lemarchand.
Trois romands sur les pelouses
Trois joueurs romands seront également de la fête. A Toulouse où il vient de prolonger son contrat jusqu'en 2019, François Moubandje espère surfer sur la fantastique vague de la "remontada" orchestrée par Pascal Dupraz qui s'est forgé en quelques semaines le statut d'une véritable icône.
A Rennes, Fernandes risque de faire les frais de l'arrivée d'un nouvel entraîneur, Christian Gourcuff, et du Bordelais Clément Chantôme qui évolue dans son registre. Sous contrat encore deux ans avec Rennes, le Valaisan devra vraiment s'accrocher pour jouer.
Vincent Rüfli a attendu d'avoir 28 ans pour tenter l'aventure à l'étranger. Après trois saisons à Sion, le Genevois a rejoint les rangs du néo-promu Dijon avec comme seule ambition d'obtenir le maintien. Le club bourguignon retrouve la Ligue 1 au "bon" moment dans la mesure où il n'y aura que deux équipes reléguées directement. A la fin de la saison, l'antépénultième disputera un barrage de promotion/relégation avec le troisième de la Ligue 2.
ats/bond