La justice suisse a ouvert une procédure pénale à l'encontre de Nasser Al-Khelaïfi le 20 mars. Le Qatari est aussi membre du comité d'organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Il est soupçonné de corruption privée concernant l'attribution des droits médias des Coupes du monde de football 2026 et 2030.
Un homme d'affaires actif dans le domaine des droits sportifs est également dans le viseur du Ministère public de la Confédération.
Les bureaux parisiens de la chaîne de télévision qatarie beIN Sports ont été perquisitionnés le 12 octobre dans le cadre de l'enquête. Une perquisition a également été menée dans une villa à Porto Cervo, en Sardaigne, estimée à 7 millions d'euros.
La résidence a été saisie par la police italienne qui soupçonne le Qatari de l'avoir utilisée comme moyen de corruption en vue d'obtenir les droits télévisés de Jérôme Valcke. Le groupe beIN Media a réfuté toutes les accusations, tout comme l'avocat de M. Al-Khelaïfi qui a déclaré à l'AFP que son client "contestait toute corruption".
agences/bao
Al-Khelaïfi "conteste toute corruption"
Nasser Al-Khelaïfi s'est exprimé pour la première fois publiquement en marge de cette audience. "Je n'ai rien à cacher", a-t-il dit. "J'ai demandé à venir en Suisse pour donner mes explications, je suis disponible pour le procureur général s'il veut me revoir, je suis venu tranquille, je repars très tranquille", a ajouté le dirigeant qatari. Son avocat, Me Francis Spizer, a expliqué mercredi dernier que son client "contestait toute corruption".
Valcke déjà auditionné
M. Valcke a déjà été entendu par le MPC. Il est soupçonné d'avoir accepté des avantages indus des 2 hommes en lien avec l'octroi de droits média dans certains pays pour les Coupes du monde de football de 2018, 2022, 2026 et 2030.
Le Ministère public a mené plusieurs perquisitions simultanément à différents endroits, en collaboration avec les autorités de France, de Grèce, d'Italie et d'Espagne.