En Espagne, la presse se moque cruellement du "nouveau riche" reparti les poches vides. "400 millions dépensés... et à nouveau éliminé dès les huitièmes", titre Marca.
"Le PSG reste tout petit. Les millions ne suffisent pas pour acheter l'histoire et la grandeur, on l'a ou on ne l'a pas.", relève pour sa part le journal barcelonais Sport. On peut s'acheter tous les meilleurs joueurs, mais on ne peut pas acheter du caractère. Ca doit se construire au fil des années".
Une déclaration de Dani Alves, ressortie par La Gazzetta dello Sport a beaucoup fait réagir les internautes: "Mon objectif est de gagner à nouveau la Ligue des champions. C'est pour ça que j'ai quitté la Juventus et c'est pour ça que Neymar a quitté Barcelone".
ats/sey
"Plastic galacticos"
En Angleterre, le Guardian présente les Parisiens comme des "plastic galacticos", des "galactiques de plastique" bien loin des vrais galactiques que sont les Madrilènes. "Emery peut s'inquiéter pour son avenir".
Même acidité du côté du journal madrilène As, qui évoque "un PSG sans football ni classe". "Galacticide à la parisienne", peut-on lire en pages intérieures, allusion aux "Galactiques", ces stars du football assemblées au début des années 2000 au sein du Real.
"Cheikh et mat"
Le meilleur jeu de mots est pour Mundo Deportivo, qui ose un "Cheikh et mat" en Une pour décrire l'échec du projet qatari à Paris. "Le PSG faisait peur à toute l'Europe il y a seulement 2 mois", relève encore Marca. "Deux mois plus tard, le Real est en quarts et les 400 mio d'euros, qui semblaient bien investis (...) paraissent désormais un gaspillage", relève Marca.
"Sans le transféré royal Neymar, rien ne fonctionne contre la Maison Royale", déclare quant à lui le journal allemand Bild.