L'équipe de Suisse M21 n'ira pas à l'Euro 2009 en Suède

L'équipe de Suisse M21 ne disputera pas l'Euro 2009 en Suède.
Elle a connu une amère élimination lors de son match de barrage
retour à Lorca, battue 3-1 en prolongations par des Espagnols au
démeurant bien supérieurs. Lauréate 2-1 trois jours plus tôt à
Aarau, la troupe de Pierre-André Schürmann avait pourtant ouvert le
score, ne pliant qu'à la 113e sur un but de Raul Garcia.



On comprenait aisément dès les premières secondes de jeu que la
souffrance promise aux Helvètes s'était bien présentée au
rendez-vous. Totalement dominée, la formation de Pierre-André
Schürmann s'échinait à combler les trous que ne manquaient pas de
provoquer la redoutable circulation de balle espagnole. Pourtant,
les Ibères ne purent tenter leur chance qu'à la 13e, sur un tir
puissant mais mal cadré de Jurado.



Les attaques de la Seleccion se faisant de plus en plus
insistantes, la Suisse frôla la catastrophe à la 22e, quand Sommer
remporta in extremis son face à face avec Mata. Ressemblant
quelques fois à la grenouille voulant se faire aussi grosse que le
boeuf, les Rougets persistèrent à vouloir poser le jeu et procéder
par passes courtes. Une volonté qui, paradoxalement, les mirent en
danger tout leur permettant d'ouvrir le score.

La Suisse s'effondre à la 93e

Barmettler et Ferati s'inventaient des difficultés, obligeant
Sommer à un dégagement d'urgence. Une longue balle que négociait au
plus mal Chico, l'arrière central espagnol, laissant le soin de
sortir à son gardien. Une hésitation qui permit à Gashi - qui avait
déjà sauvé les siens sur la ligne à la 16e - de devancer tout le
monde et de crucifier Asenjo pour le 1-0 à la 25e.



Le scénario se répétait après la pause, à cela près que ce furent
les Suisses qui se procuraient une énorme occasion par Vonlanthen,
seul devant le gardien mais repris de justesse par Azpilicueta.
Dans la foulée, les Espagnols bénéficièrent d'un corner où Xisco
pouvait armer une tête (déviée) qui remettait les deux équipes à
égalité.



La Suisse tint longtemps bon. Jusqu'à la 93e et une frappe de Sisi
qui ne laissait aucune chance à Sommer et qui arrachait les
prolongations. Des prolongations où la fraîcheur et la lucidité
ibériques firent la différence, tout comme un arrêt de grande
classe d'Asenjo sur un coup franc de Vonlanthen à la 118e.



si/bao