Marco Streller forfait pour les deux matches de la Nati

L'équipe de Suisse, réunie dans son traditionnel repaire de
Feusisberg pour y préparer ses deux rencontres qualificatives pour
la Coupe du monde 2010 contre la Grèce (samedi à Bâle) et la
Lettonie (mercredi 9 à Riga), n'a pas été épargnée par les ennuis.
Marco Streller a dû déclarer forfait, Stéphane Grichting s'est
légèrement blessé tandis que Steve Von Bergen et Johnny Leoni ont
été contraints de renoncer à l'entraînement. Streller a été victime
d'une légère déchirure du ligament externe du genou gauche dimanche
en championnat contre les Young Boys. Selon un premier diagnostic,
il devrait être absent des terrains 2 à 8 semaines.



Ottmar Hitzfeld a pourtant décidé de ne convoquer personne à la
place du grand Bâlois. «J'ai assez de joueurs offensifs qui
m'offrent des alternatives. C'est simplement dommage, car Marco
était en forme.»

Grichting pas trop inquiet

Patron de la défense, Grichting s'est tordu la cheville gauche
en contrant une frappe de Vonlanthen. La gravité de sa blessure ne
semble toutefois pas inquiéter le staff helvétique, Ottmar Hitzfeld
et le Valaisan d'Auxerre en tête. «Je connais mon corps et
c'est une partie plutôt solide, avec laquelle je n'ai jamais eu de
problème», a expliqué le taulier en quittant le stade sur ses
deux jambes et sans boiter.



Von Bergen et Leoni, eux, n'ont pas pu s'entraîner, tant lors de
la séance «officielle» que lors de celle qui l'a précédée, avec une
cinquantaine d'enfants choisis parmi les gros clients du sponsor
principal de l'équipe de Suisse. En cause, une fièvre qui affecte
le joueur de Hertha Berlin et celui du FC Zurich. «Steve sera
certainement à fond dès mercredi, rassure Hitzfeld, et
Leoni, qui connaît également quelques problèmes musculaires, sera à
100 % d'ici samedi.» La Suisse n'aborde ainsi pas dans une
sérénité totale deux matches qui lui offrent la possibilité de
prendre une option décisive sur un billet pour l'Afrique du Sud. Et
ce un an après la triste défaite contre le Luxembourg. «Le fait
prépondérant de cette année écoulée, estime Michel Pont,
avec son corollaire, à savoir la révolte en Grèce.»

Gagner

Mercredi 10 septembre 2008. Les Helvètes quittent le Letzigrund
la tête basse après avoir concédé la plus mortifiante débâcle de
l'histoire du ballon à croix blanche. Plus qu'une humiliation, ce
revers avait, de l'avis général, le poids d'une élimination
prématurée dans la course au Mondial. «C'était un truc
incroyable, continue l'assistant de Hitzfeld. C'est
maintenant que l'on doit faire oublier le Luxembourg, l'effacer
définitivement.» Ottmar Hitzfeld ne tient pas un discours
différent. «Nous allons tout faire pour gagner samedi. Avec un
match nul, nous serions toujours derrière à la différence de buts.
Et la Grèce possède un calendrier plus facile que le nôtre.»
L'Allemand connaît l'ampleur de la tâche et reconnaît aussi que sa
défense n'est pas au mieux en ce moment. «C'est toujours
difficile quand les joueurs n'ont pas un gros temps de jeu en club.
Mais les rassemblements internationaux sont trop courts pour
véritablement solutionner les problèmes. J'ai toutefois une totale
confiance en ce groupe.»

Rehhagel convoque un néophyte

Le sélectionneur de la Grèce Otto Rehhagel a convoqué un
néophyte, Giorgios Fotakis (27 ans), pour les matches éliminatoires
de la Coupe du monde en Suisse (5 septembre) et en Moldavie (9
septembre). Le milieu du PAOK Salonique devrait remplacer Giorgios
Karagounis dans le onze de départ samedi à Bâle.



Blessé à un pied, Karagounis pourrait en revanche être en mesure
de tenir sa place à Chisinau quatre jours plus tard. Outre le
capitaine du Pana, seuls Giourkas Seitaridis et Vassilios Torosidis
seront absents à Bâle parmi les habituels titulaires. Sur les 22
joueurs retenus par Rehhagel, 15 ont pris part à l'EURO 2008 parmi
lesquels les stars de l'équipe, les attaquants Angelos Charisteas
(Nuremberg) et Theofanis Gekas (Bayer Leverkusen).



si/tai