La Suisse peut compter sur des attaquants en pleine confiance

On le sait, la Suisse a tout intérêt de s'imposer samedi contre
la Grèce pour espérer accrocher la première place de son groupe
qualificatif pour la Coupe du monde 2010. Face à une formation
souvent très bien positionnée quelque soit le dispositif mis en
place par Otto Rehhagel, la troupe d'Ottmar Hitzfeld va devoir être
d'une efficacité redoutable. Bonne nouvelle pour elle, sa ligne
d'attaque fonctionne à plein régime en ce moment.



Même s'il déplore le forfait de Marco Streller, Hitzfeld a de quoi
avoir confiance en son compartiment offensif. Son duo de base
Frei/Nkufo tourne plutôt bien actuellement, avec respectivement 6
buts (dont 2 penalties) pour le capitaine de la sélection et 3 pour
son compère, devenu avec 105 réalisations en Ehredivisie le
meilleur buteur de l'histoire de Twente Enschede et l'un des
attaquants étrangers les plus prolifiques du championnat des Pays
Bas.

Derdiyok et Barnetta cartonnent

Parti à Leverkusen cet été, Eren Derdiyok n'a pas tardé à faire
parler la poudre sur les pelouses allemandes, avec un total de 4
buts (dont 1 en Coupe) et 1 assist. Soit le même score cumulé que
son coéquipier du Bayer Tranquillo Barnetta, ce qui installe
provisoirement les deux Helvètes à la deuxième place du classement
des compteurs de Bundesliga derrière Mesut Özil (Werder Brême/6
points).



Artisan de la qualification du FC Zurich en Ligue des champions,
Johan Vonlanthen a pour sa part fait trembler les filets à six
reprises cette saison (un penalty). "Oui, je me sens bien,
convient-il. Je suis prêt à jouer, mais je dois confirmer tous les
jours à l'entraînement puis attendre et saisir ma chance."

Vonlanthen préfère les grands gabarits

L'ancien du PSV Eindhoven et de Salzbourg devrait cependant,
comme Derdiyok, tenir le rôle de joker samedi à Bâle. Et
certainement dans le couloir droit. "Ottmar Hitzfeld sait qu'il
peut me faire jouer à droite, à gauche, devant ou derrière
l'attaquant", rétorque un Vonlanthen pas perturbé par la
situation. Et d'envisager le match contre les imposants gabarits
grecs avec un brin de malice. "J'aime affronter des joueurs
plus grands. Le petits vifs sont plus difficiles à
dribbler..."



Qui dit joker dit forcément aussi Hakan Yakin. Même si ce dernier
semble ne pas aimer cette étiquette. "Je ne suis pas un joker.
Du moins, je ne me sens pas comme tel. Je fais tout simplement
partie intégrante de cette équipe et me bats pour avoir ma
place." Le retour au pays de l'enfant terrible du football
suisse s'est déroulé à merveille, en témoigne la surprenante 2e
place de la Super League occupée pour l'heure par le FC Lucerne,
barragiste contre la relégation l'an dernier face à Lugano.

Yakin en pleine forme

Un classement auquel les talents de virtuose de Yakin ne sont
pas étrangers (3 buts/1 assist). "Je suis en forme,
acquiesce-t-il avant de donner quelques clés de la partie de
samedi. Il faudra jouer l'attaque, mettre les Grecs sous pression
devant notre public et surtout ne pas rater nos occasions. Car nous
n'en aurons peut-être pas beaucoup. Or, nous savons tous qu'une
victoire à Bâle serait un grand pas vers l'Afrique du
Sud."



si/ggol