Gökhan Inler ou le retour du patron en équipe nationale

Gökhan Inler, forfait en septembre dernier en raison d'une
blessure à une cuisse, est un des pions essentiels de l'équipe
nationale. La performance du Soleurois avec l'Udinese samedi à
Milan face à l'Inter en championnat le démontre. Il a, en effet,
adressé une ouverture lumineuse pour l'égalisation de Di Natale à
la 25e. Malheureusement pour l'Udinese, Sneijder a donné la
victoire à l'Inter dans le temps additionnel.

Un rêve: l'Afrique du Sud

«C'est vrai, j'ai retrouvé le rythme. Ma blessure en
septembre n'était pas grave, explique l'ancien joueur du FCZ.
Mais il ne fallait pas jouer avec le feu. La sagesse m'a dicté
de renoncer aux deux rencontres de l'équipe de Suisse». De
retour sur les pelouses le 19 septembre, Inler a disputé quatre
rencontres de Série A dans leur intégralité. Il est plus que jamais
l'un des joueurs-clé de l'Udinese qu'il a rejointe en 2007.
«Mon contrat court jusqu'en 2014. Les dirigeants veulent encore
le prolonger, glisse-t-il. Mais je me donne encore une
année et après on verra bien...»



La possibilité de disputer la Coupe du monde 2010 ne peut que
l'aider à convaincre un grand club de l'engager. A 25 ans, l'avenir
lui appartient. «A condition, bien sûr, de négocier nos deux
derniers matches de qualification, lâche-t-il. Jouer la
Coupe du monde est un rêve. A nous de le réaliser en gagnant contre
le Luxembourg et Israël».

La patience en mot d'ordre

Le 10 septembre 2009, Gökhan Inler était sur la pelouse du
Letzigrund lors du naufrage contre le Luxembourg. «Après ce
match, une évidence s'est imposée: nous n'aurions rien à espérer
dans cette campagne si nous ne cultivions pas un véritable esprit
d'équipe, poursuit-il. La rencontre de samedi se déroulera
dans un autre contexte dans la mesure où nous sommes tout près du
but. C'est un match qui exigera en premier lieu de la patience. Ce
que nous n'avions pas eu à Zurich. Cette fois, nous devrons
patienter peut-être pendant 95 minutes pour guetter la bonne
ouverture».



si/bao