Stéphane Grichting sur le terrain contre Israël

«Si l'on ne prend pas de but contre Israël, on jouera la
Coupe du monde. C'est vraiment l'ultime défi pour un défenseur
!» Titularisé mercredi - Ottmar Hitzfeld le lui a garanti -,
Stéphane Grichting reconnaît qu'il livrera à Bâle le match le plus
important de sa carrière.



«Israël est une équipe capable vraiment du meilleur comme du
pire. Il n'y a qu'à suivre son parcours dans ce tour
préliminaire, lâche le défenseur d'Auxerre. Cette équipe
possède des individualités de tout premier plan. Je pense à
Benayoun, bien sûr, qui est capable à lui tout seul de désaxer une
défense et à Barda. Mais la question est de savoir quelle sera leur
implication dans ce match. Les Israéliens n'ont qu'une chance
extrêmement minime de se qualifier pour les barrages.»

"Il est délicat de jouer pour un nul"

Israël est une
équipe capable vraiment du meilleur comme du pire

Stéphane Grichting

Avec un seul
point qui suffit pour s'ouvrir la route de l'Afrique du Sud,
Stéphane Grichting admet que la Suisse n'abordera pas cette
rencontre avec la même approche que face à la Grèce. «Contre
les Grecs, nous étions les challengers. Nous devions prendre tous
les risques pour leur ravir la première place, rappelle-t-il.
Mercredi, la donne est différente. C'est nous qui sommes
devant. Mais je reconnais qu'il est vraiment délicat de jouer pour
un nul.»



«Frustré» de n'avoir pas pu tenir sa place samedi au
Luxembourg en raison de sa suspension, Stéphane Grichting et ses
coéquipiers n'ont pas été surpris par la victoire de la Grèce sur
la Lettonie. «Tout le monde attendait ce succès. Le scénario du
match peut nous laisser des regrets dans la mesure où les Lettons
ont mené 2-1, lâche-t-il. Mais dans nos têtes tout était
clair: il fallait prendre quatre points sur nos deux derniers
matches pour remporter ce groupe. Les trois premiers sont tombés.
Nous nous appuierons sur notre expérience des matches décisifs à
l'automne 2005, en Irlande et en Turquie, pour finir le
travail.» A Dublin et à Istanbul, la Suisse avait joué tout
simplement sa peau. «Mercredi, il en sera de même»,
conclut le Valaisan.



si/rou