Gelson Fernandes a fêté ses grands débuts avec "City"

Sven Goran Eriksson réservait une surprise au coup d'envoi de la
rencontre contre les joueurs de "Pompey": Gelson Fernandes était
titulaire au milieu du terrain, aux côtés des expérimentés Hamann
et Petrov, et derrière les non moins cotés Elano et Vassell. "Je
l'ai appris trois heures avant le match", explique l'intéressé au
téléphone, durant le trajet qui l'amène de Genève à Sion, où il va
profiter de sa famille avant de rejoindre l'équipe de Suisse à
Feusisberg.

Les louanges du quotidien local

"Ca a été un grand bonheur, j'attendais ça depuis tellement
longtemps! Je l'ai vécu comme la récompense pour tout le travail
accompli." Une joie immense, on l'imagine bien. Mais le demi a-t-il
été surpris du choix de son entraîneur? "Pas vraiment", ose-t-il à
peine avouer. "J'ai vu pendant la semaine, quand le coach a
travaillé les aspects tactiques, que c'était pour bientôt..."



La performance de Fernandes fut tout simplement excellente.
L'ancienne perle du FC Sion, vendu cet été pour plus de 9 mio de
francs, a reçu la note de 6 dans le très critique «Sun», mais a
surtout recolté les louanges du «Manchester Evening News». Le
quotidien mancunien n'a pas tari d'éloges: "Par son jeu de passes
et ses mouvements, Gelson a été un vrai régal à voir évoluer!",
peut-on lire sur internet.

L'homme du match

Les supporters de City ne sont pas en reste, plébiscitant
également la performance de l'international M21, plus que jamais
candidat sérieux à une place dans les 23 de Köbi Kuhn. Les fans ont
d'ailleurs désigné Fernandes comme l'homme du match à 43%, soit
loin devant le gardien Hart (32%) et le reste de la meute, dont le
premier arrive à seulement 7%. Preuve s'il en est de la grosse
impression laissée par le Suisse, d'autant plus qu'il avait au
marquage un certain Sol Campbell...



Titulaire à deux reprises - contre Bristol et Norwich - et entré
en fin de match contre Bolton en Coupe de la Ligue, le Valaisan
n'avait jusque-là eu le droit de fouler la pelouse en championnat
que quelques instants, quand il était entré en jeu à la 89e du
match contre Birmingham à la fin du mois d'octobre. "Cette
titularisation n'est pas une fin en soi", conclut Fernandes. "Ce
n'est que le début. Je dois maintenant continuer à travailler dur.
Encore plus dur, même."



si/dbu