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Retour sur la défaite à Wembley avec Henchoz

Le Fribourgeois Henchoz ici à la lutte avec Drogba (Chelsea).
Le Fribourgeois Henchoz ici à la lutte avec Drogba (Chelsea).
Au lendemain du revers 2-1 de la Suisse devant l'Angleterre, le constat était mitigé. Stéphane Henchoz (33 ans), le défenseur de Blackburn, confirme cet avis.





C'est l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein. Le
constat, mitigé, oscillait entre satisfactions et doutes. Ainsi, le
groupe de Kuhn a prouvé à Wembley avoir les qualités pour tenir
tête aux "Three Lions" de Capello. Il a cependant aussi démontré
qu'avec 2-3 joueurs hors du coup, il avait peu de chances de battre
un grand du foot. A 121 jours de son "Euro", Kuhn espère désormais
retrouver certains éléments-clé, actuellement blessés, afin de
présenter une équipe plus percutante. Prochain test: l'Allemagne le
26 mars.



Sélectionné à 72 reprises, Stéphane Henchoz était présent à
Wembley. Opéré la semaine dernière au tendon d'Achille, le
Fribourgeois de 33 ans actuellement à Blackburn revient sur la
défaite des hommes de Köbi Kuhn.

Henchoz: "je ne suis pas rassuré"

TXT: Que vous a inspiré ce
match?




STEPHANE HENCHOZ: Sans un Diego Benaglio des
grands jours, la Suisse serait rentrée avec une grosse défaite dans
ses bagages. En même temps, la Suisse est bien revenue dans la
partie à un quart d'heure de la fin. A ce moment-là, les Anglais
n'en menaient pas large. Le grand gagnant de la soirée a clairement
été Diego Benaglio.



- Fabio Capello a déclaré que la Suisse, de par son
organisation, posera des problèmes à ses adversaires pendant
l'Euro. Il a cependant ajouté qu'elle n'était pas "très bonne dans
le dernier geste". Votre avis à ce sujet?




STEPHANE HENCHOZ: La Suisse posera certainement
des problèmes à ses adversaires durant l'Euro mais j'espère qu'elle
fera plus que ça. En donnant simplement du fil à retordre, la
Suisse risquerait de n'obtenir que des matches nuls contre la
Tchéquie, la Turquie et le Portugal. En ayant vu la prestation de
la Suisse à Wembley, je n'ai pas été rassuré. Oui, il y a eu du
positif mais je ne suis pas serein avant l'Euro.



- La Suisse a désormais 3 amicaux (ndlr: Allemagne 26.03 à
Bâle, Slovaquie 24.05 à Lugano et Liechtenstein 30.05 à St-Gall)
pour trouver équilibre et efficacité.




STEPHANE HENCHOZ: Tout à fait mais somme toute,
il ne reste plus beaucoup de temps pour trouver les bons réglages.
Pas mal de doutes subsistent.



- Et plus personnellement, comment allez-vous?



STEPHANE HENCHOZ: Après décembre, je me suis fait
opérer une 2e fois mardi passé d'une déchirure du tendon d'Achille.
Il faut rester patient maintenant. Mon contrat avec Blackburn se
termine en juin. On verra pour la suite. Je suis ouvert à tout,
mais d'abord il faudra retrouver la santé et les sensations.



TXT/de Londres, Miguel Bao

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Capello fait oublier McClaren

Fabio Capello a remporté son premier match en tant que manager de l'équipe d'Angleterre. Un succès acquis près de 10 semaines après la défaite 3-2 face à la Croatie et la non-qualification des "Three Lions" pour l'Euro 2008.
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Journaliste de "The Independent", Mike Rowbottom revient sur le traumatisme du 22 novembre et sur le remplacement de Steve McClaren par Fabio Capello.
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"L'arrivée de Fabio Capello a été dans l'ensemble bien perçue par l'opinion. Cela a même été un soulagement car beaucoup de gens n'avaient pas confiance en McClaren. Il était beaucoup trop proche et amical avec les joueurs".
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"Back on the tracks with Fab"
Le revers contre la Croatie a eu des effets néfastes sur le moral du pays. "Ce que les gens craignaient est arrivé.La déception est aussi venue du fait qu'un manager anglais n'ait pas réussi à qualifier son pays", dit Rowbottom.
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La rigueur, sur et en dehors des terrains, instaurée par Fabio Capello est donc la bienvenue pour remettre l'Angleterre "back on the tracks". Et peu importe la nationalité du manager.
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"Vous savez, on peut apprendre l'anglais en 7 semaines. Par contre il faut plus de temps pour devenir un bon manager. Le palmarès parle en faveur de Capello", conclut le journaliste.

TXT/Miguel Bao