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Alexandera Frei se dit confiant pour l'Euro

Contre l'Allemagne, Frei atteindra sa 57e cape avec la "Nati".
Contre l'Allemagne, Frei atteindra sa 57e cape avec la "Nati".
Alexander Frei, de retour aux affaires, fait le point avant deux échéances importantes: une demi-finale de Coupe d'Allemagne et le match amical Suisse-Allemagne.

Ce mardi, le Bâlois tentera en effet de se qualifier pour la
finale de la Coupe d'Allemagne avec Borussia Dortmund face à la
formation de 2e Bundesliga de Jena. Huit jours plus tard, il
retrouvera enfin l'équipe de Suisse à Bâle pour la venue de
l'Allemagne.

Alexander Frei à l'interview

SPORTINFORMATION: Blessé, vous êtes resté
près de huit mois sur la touche avant de rejouer au mois de
février. Comment allez-vous ?




ALEX FREI: «Je mesure à nouveau pleinement tout
le bonheur d'être sur un terrain. Je n'ai plus la hantise de la
blessure. Je n'ai plus aucune appréhension. Je vais bien.»



- Il y a deux semaines, vous étiez sur le banc lors du match à
Brême. Une rechute ?




ALEX FREI: Je connais parfaitement mon corps.
J'ai éprouvé le besoin de souffler avant ce match à Brême. Mon
entraîneur Thomas Doll a parfaitement compris la situation. Je
nourris un dialogue permanent avec lui et les autres responsables
de l'équipe.



- Votre blessure est guérie. En revanche, votre équipe est
encore un peu «malade». Comment jugez-vous son parcours cette
saison avec une modeste 13e place en Bundesliga?




ALEX FREI: Heureusement, nous avons encore une
certaine marge sur les équipes qui luttent pour le maintien. Si je
suis déçu ? Il est certain que nous aurions pu réussir un ou deux
coups en championnat. Prendre des points à Hambourg ou à Munich.
Notre équipe vaut mieux que cette treizième place. Mais nous ne
sommes pas encore en mesure de prétendre à l'une des cinq
premières.



- Votre club peut-il encore «grandir» ?



ALEX FREI: Borussia Dortmund entend retrouver au
plus vite la scène européenne. Telle est l'ambition déclarée de nos
dirigeants.



- L'Europe peut passer par une victoire en Coupe d'Allemagne
?




ALEX FREI: Nous avons vraiment une chance de
remporter la Coupe même avec une finale contre le Bayern Munich.
Mais je n'attends qu'une seule chose: que ce match contre Jena soit
joué. Tout le monde en ville ne parle que de cette demi-finale, au
point d'occulter complètement le championnat.



- Pensez-vous déjà à votre retour en équipe nationale
?




ALEX FREI: Ce n'est pas une obsession. Bien sûr,
je suis heureux de retrouver la sélection. Le match contre
l'Allemagne sera un grand match. Toutefois, il ne faut pas exagérer
son importance. Nous pourrons tout simplement voir où nous en
sommes. Après le 26 mars, il y aura encore du temps avant l'Euro.
L'important sera d'être au sommet le 7 juin contre la République
tchèque. Il n'y a que cela qui compte!



- Quelles sont les attentes du capitaine ?



ALEX FREI: J'attends de moi une implication à 100
% avec l'équipe nationale. J'ai la même exigence envers mes
coéquipiers. J'attends aussi que notre public déclare l'union
sacrée derrière l'équipe.



- L'équipe de Suisse reste sur trois défaites de rang ?
Est-elle encore dans les temps ? Les joueurs seront-ils prêts
physiquement à rivaliser au plus haut niveau ?




ALEX FREI: Nous sommes évidemment dans les temps.
On peut toujours discuter sur les défaites. Mais il ne s'agit que
de matches amicaux. Je pense que tous les joueurs seront d'attaque
sur le plan physique. Nous bénéficions depuis l'automne dernier du
concours de l'ancien préparateur d'Alinghi Ottmar Keller pour notre
entraînement. Nous sommes parfaitement préparés. Je ne veux pas
révéler tous les détails de notre préparation. Mais croyez-moi, le
7 juin nous serons bien là!



si/tou

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Titulaire d'entrée?

Tout indique que Köbi Kuhn, le sélectionneur de la "Nati" misera au Parc St-Jacques sur Alex Frei et le buteur de Wembley Eren Derdiyok.

L'ancien milieu du FC Zurich s'est exprimé dans ce sens mercredi: "Même s'il n'a pas
encore retrouvé le chemin des filets, Alex Frei est sur la bonne
voie", a-t-il précisé.

"Je me suis rendu à Dortmund pour le voir. Il n'a plus aucune appréhension. Il sait qu'il revient de très loin. Mais je suis convaincu que nous verrons un grand Frei à l'EURO", a tenu a rajourer Köbi Kuhn.