La Suisse se relance en battant la Lettonie 2-1

La Suisse tient son premier succès dans la campagne pour le
Mondial 2010! Après le nul en Israël et le douloureux revers face
au Luxembourg, les hommes d'Hitzfeld ont pris la mesure d'une
Lettonie qui a surtout joué pour ne pas perdre (2-1).



Appliquée et pleine de bonnes intentions, à l'image de Spycher, la
Nati a longtemps buté devant le but letton mais a eu le mérite de
ne jamais baisser les bras et de livrer quelques actions
magnifiquement amenées. De quoi envisager le match de mercredi en
Grèce avec un moral gonflé à bloc et de continuer de rêver de
l'Afrique du Sud et de sa mascotte Zakumi.

Nkufo, l'homme providentiel

Poussée par un public st-gallois généreux,
l'équipe de Suisse a démontré par son allant qu'elle avait digéré
sa désillusion face au Luxembourg. Frei, discret jusque-là, a
débloqué le score peu après l'heure de jeu et prouvé qu'il n'était
pas le meilleur buteur de l'histoire de la Nati pour rien (36). La
Suisse a lutté, c'est incontestable.



Il n'en demeure pas moins qu'elle a encaissé le but égalisateur
alors qu'elle évoluait à 11 contre 10... Heureusement, la Suisse a
pu compter sur l'homme en forme du moment, Blaise Nkufo, auteur de
son 3e but de suite sous le maillot à croix blanche. Comme l'a dit
Ottmar Hitzfeld, "le premier pas a été réussi". En attendant le
deuxième...

Ce qu'ils ont dit

BLAISE NKUFO: On se devait de réagir après la
défaite face au Luxembourg, histoire de laver notre honneur. Tous
avaient alors pris un gros coup sur la tête et il fallait disposer
d'une belle force de caractère pour se relever. Et face aux
Lettons, rien n'a été facile. Ils n'avaient absolument rien à
perdre et cela a été assez physique. Mon 3e goal en 3 matches?
Celui-là me rend particulièrement heureux car il est important. Le
coach nous insuffle à tous une belle dose de confiance. Mercredi,
en Grèce, ce sera un nouveau gros match. Mais nous avons les
qualités pour réussir un bon résultat.



ALEX FREI: Il a été difficile de se re mettre
debout après le revers contre le Luxembourg. Mais on a vu que
l'équipe a su se relever, qu'elle y croit. Peut être qu'il fallait
vivre un couac comme celui du Luxembourg... Ce soir, on a vu que
tout le monde avait le feu. Il y avait de la joie, de la dynamique
et, mieux encore, nous n'avons perdu que peu de duels.



CHRISTOPH SPYCHER: On a gagné mais il y a bien
sûr toujours des choses à amé liorer, d'autant plus que
l'adversaire (ndlr: la Grèce) sera autrement plus fort mercredi. La
pression était forte avant ce match. Nous savions que nous ne
pouvions pas lâcher le moindre pour centage de concentration. C'est
pour ça qu'il était important de réagir immé diatement après
l'égalisation lettone.



VALON BEHRAMI: Nous nous sommes créé beaucoup
d'occasions mais avons manqué de réalisme. Après l'égalisation,
nous avons bien réagi, ce qui est bon pour la confiance. La Nati
est toujours plus performante contre des équipes meilleures sur le
papier...



St-Gall, Miguel Bao et Daniel Burkhalter