Un penalty de Lionel Messi a donné la victoire aux Argentins à
Genève face au Portugal. Il l'a inscrit à la 90e minute. Ce succès 2-1 des Sud-Américains répond à une certaine morale. Même
s'ils n'ont pas exercé un véritable ascendant sur cette rencontre, ils furent
les plus tranchants en fin de match. Avant que Massimo Busacca ne dicte la
sanction suprême pour une faute de Fabio Coentrao, Pastore, le "joker" de
Palerme", avait galvaudé deux occasions en or.
Moins d'un quart d'heure a suffi à Lionel Messi pour démontrer qu'il était
bien le meilleur joueur du monde. A la 14e, le prodige de Barcelone semait la
panique à l'orée de la surface pour délivrer une passe en or dans les pieds de
Di Maria. Le joueur du Real Madrid devançait la sortie d'Eduardo pour ouvrir le
score.
Le Portugal recollait au score sept minutes plus tard. Cristiano Ronaldo
était le plus prompt sur une déviation de Hugo Almeida pour souffler le ballon
au gardien Romero qui n'est pas exempt de reproches sur cette action. Un but amené par Messi, un autre inscrit par Ronaldo: il n'en fallait pas
davantage pour faire le bohneur des 30 000 spctateurs présents.
Et de cinq pour la France !
Le Brésil, trahi par Hernanes, a cédé (1-0) face à l'équipe de
France qui a signé sa cinquième victoire d'affilée dans cet amical qui n'a pas
tenu toutes ses promesses mercredi au Stade de France.
Au petit jeu de la reconstruction après une Coupe du monde 2010 ratée,
l'entraîneur des Bleus Laurent Blanc s'en tire nettement mieux que son homologue
brésilien Mano Menezes. Certes, le match a été faussé par l'exclusion d'Hernanes
pour un mauvais geste sur Benzema digne de celui de Nigel De Jong en finale du
Mondial 2010. Et qui s'est vengé en ouvrant le score à la 54e minute ? Benzema
évidemment...
Mais jusqu'à ce tournant, Menezes n'avait pas pu acquérir de certitudes sur
son équipe en quête de repères. Les deux équipes n'avaient pas, il est vrai, été
aidées par un terrain déplorable, labouré par le match de rugby du Tournoi des
Six Nations France-Ecosse samedi dernier et par le froid sur la plaine du Stade
de France.
Pas de vainqueur à Dortmund
L'Allemagne et l'Italie n'ont pas réussi à se départager lors
de leur match amical à Dortmund (1-1). Au Signal Iduna Park, Klose a ouvert le
score (16e) avant l'égalisation de Rossi (81e).
Dans l'ancien Westfalenstadion, le stade porte-bonheur de la
Mannschaft, celui-là même où la "Squadra azzurra" était devenue la première
équipe au monde à battre l'Allemagne, en 2006, Joachim Löw a aligné une équipe
composée principalement de jeunes joueurs. Face à une formation allemande dont
la moyenne d'âge était de 22 ans, les hommes de Cesare Prandelli ont été surpris
par la vivacité de leur adversaire, dans un match très animé.
Auteur de son 60e but avec le maillot allemand, Klose (16e) a crucifié Buffon
à la suite d'une merveilleuse combinaison entre Özil (petit pont en talonnade
sur Ranocchia), Müller et le buteur allemand qui fêtait sa 107e sélection. Après
les tentatives de Borriello (66e) et Giovinco (75e), Giuseppe Rossi est parvenu
à tromper la vigilance de Neuer en deux temps à 9 minutes de la fin.
agences/lper
Matches amicaux (09.02)
St-Marin - Liechtenst. 0-1 (0-0)
Arménie - Géorgie 1-2 (0-2)
Grèce - Canada 1-0 (0-0)
Azerbaïdjan - Hongrie 0-2 (0-1)
Croatie - Tchéquie 4-2 (2-2)
Israël - Serbie 0-2 (0-1)
Turquie - Corée dS 0-0
Suède - Ukraine 1-1 (1-1)
Albanie - Slovénie 1-2 (0-1)
Estonie - Bulgarie 2-2 (1-1)
Iran - Russie 1-0 (0-0)
Danemark - Angleterre 1-2 (1-1)
Malte - Suisse 0-0
Pays-Bas - Autriche 3-1 (1-0)
Allemagne - Italie 1-1 (1-0)
Argentine - Portugal 2-1 (1-1)
France - Brésil 1-0 (0-0)
Espagne - Colombie 1-0 (0-0)