Une réaction attendue en Norvège

Il s'agira de réagir après le nul décevant concédé contre l'Islande (4-4). Face aux Norvégiens, leurs dauphins dans le groupe E des qualifications, la suffisance ne sera plus permise.

Car si la Suisse peut déjà se qualifier, elle peut aussi voir revenir la Norvège à un point si elle s'incline. Un scénario à éviter avant de défier l'Albanie à Tirana et de recevoir la Slovénie à Berne (11/15.10).

Chasser les doutes à Oslo

Les vikings ne lâcheront rien, décidés à retrouver une phase finale de Mondial qui les fuit depuis la France en 1998. La Norvège avait alors battu deux fois la Suisse (1-0/5-0) en qualifications.

Sans doute moins techniques que leurs "cousins" islandais, les joueurs d'Egil "Drillo" Olsen possèdent les arguments pour gêner la Suisse. Leur jeu physique n'a jamais vraiment convenu aux Helvètes qui ne les ont battus qu'à cinq reprises en 18 duels (8 défaites).

La "Nati" reste favorite mais n'aura pas la vie facile à Oslo. Chasser ses doutes, garder l'impact offensif et renouer avec la rigueur défensive sont autant d'objectifs qu'elle se devra d'atteindre pour réussir un résultat.

La loi du silence à Kloten

L'importance de la mission "commando" en Norvège qui échoit à ses troupes n'a pas échappé à Ottmar Hitzfeld. Le sélectionneur a décrété la loi du silence avant l'embarquement à l'aéroport de Kloten, quand bien même il s'en défend.

"Non, il n'y a aucun problème avec la presse", a botté en touche le technicien allemand de 64 ans qui a confirmé que trois joueurs seraient mis à disposition des médias le lendemain.

Selon Alexandre Comisetti, consultant pour la RTS, il s'agit vraisemblablement d'une volonté "de recentrer le groupe sur son objectif" et "d'éviter tout débordement verbal qui pourrait mettre en péril un équilibre fragilisé par le résultat face à l'Islande".

Kloten, Ludovic Perruchoud