Johan Djourou de retour aux affaires

"C'est le dos qui a pris, explique le défenseur genevois du SV Hambourg. Je ne sentais plus mes jambes. Je suis resté sur le terrain, mais pendant 20 minutes, j'étais dans le coton".

Fort heureusement, la douleur est partie et Johan Djourou a repris le commandement d'une défense qui fut longtemps en souffrance cet été. A Francfort, le SV Hambourg obtenait le 2-2 pour le premier match disputé sous la férule de son nouvel entraîneur Bert Van Marwijk. L'ancien sélectionneur des Pays-Bas a succédé à Thorsten Fink, limogé au lendemain d'une lourde défaite concédée à Dortmund (6-2).

 "J'appréciais beaucoup Thorsten Fink. Mais en Allemagne, tout peut aller très vite pour un entraîneur, déplore Djourou. Van Marwijk a insufflé une rigueur nouvelle. J'ai le sentiment que le club peut faire une bonne saison". La victoire 5-0 obtenue dimanche à Nuremberg donne un certain crédit à ce discours.

Dur réveil

Cette semaine, le Genevois reprend le train de la sélection en marche après avoir dû faire l'impasse sur les trois premières rencontres de la saison en raison d'une intervention au pubis.

"Je n'ai pas pu suivre les matches contre l'Islande et la Norvège. Je n'avais pas encore pu installer toutes les chaînes de télévision, lâche-t-il. Le match contre l'Islande, je l'ai suivi sur internet. A 4-1, je suis allé me coucher. Le lendemain à mon réveil, ma mère m'a appris le score final. Je n'ai pas... paniqué. Je me suis juste dit qu'il fallait désormais gagner en Norvège". Ce fut chose faite sur deux réussites signées Fabian Schär, son remplaçant.

Schär, un sérieux concurrent pour Djourou

La question désormais est de savoir si le Bâlois a bousculé la hiérarchie en défense centrale. Ottmar Hitzfeld n'a pas souhaité se prononcer vendredi dernier à l'instant d'annoncer sa sélection.

"Que dire ? Il appartient au coach de trancher, lance-t-il. Je suis en forme. Avec Steve von Bergen, nous avons nos repères depuis un certain temps. Le binôme fonctionne. La vitesse est l'une de nos qualités. Elle nous offre la possibilité de jouer très haut sur le terrain".

La seconde période contre l'Islande a rappelé l'importance cruciale de ne pas reculer. Le poids de son absence ce soir-là incitera très certainement Ottmar Hitzfeld à lui maintenir toute sa confiance.

si/jbla