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Xhaka prend du recul sous l'ère Petkovic

Sur le terrain, Xhaka (à dr.) trouverait sa place juste devant Inler (à g.). [Walter Bieri]
Sur le terrain, Xhaka (à dr.) trouverait sa place juste devant Inler (à g.). - [Walter Bieri]
L'équipe de Suisse s'est mise au travail au lendemain du premier rassemblement de l'ère Petkovic. Deux séances au programme et une tendance: le recul sur le terrain de Granit Xhaka.

La première session de la journée a en effet débuté par une explication tactique à l'arrêt d'une demi-heure effectuée par le Mister himself, au cours de laquelle la sélection était alignée non pas dans le 4-2-3-1 cher à Ottmar Hitzfeld depuis juin 2011, mais en 4-3-3. Avec un Xhaka en milieu axial gauche, un peu devant Inler placé en sentinelle devant la défense.

Valon Behrami connaît quelques pépins physiques. [KEYSTONE - Steffen Schmidt]
Valon Behrami connaît quelques pépins physiques. [KEYSTONE - Steffen Schmidt]

Valon Behrami jouerait dans cette configuration en milieu axial gauche. Le problème est que le Tessinois a été victime d'une petite alerte à la cuisse gauche et n'a pas participé aux deux entraînements de la journée (sauf la première demi-heure tactique du matin). Le néo-Hambourgeois a passé une IRM à 19h00 à Zurich.

Une défense à préciser

Autre fait notable, Petkovic ne mise peut-être pas, tout du moins dans un premier temps, sur une charnière centrale Djourou - Schär. Dans l'idée du sélectionneur, ce serait soit le Genevois (le plus probable) soit le Bâlois, associé soit à Senderos soit à Von Bergen (le plus vraisemblable).

Sur le front de l'attaque, c'est la triplette - de droite à gauche - Shaqiri, Drmic, Mehmedi (entraînement interrompu l'après-midi) qui tient la corde.

"Sentir le parfum d'un quart"

L'attaque, un autre membre de la délégation suisse en connaît visiblement un rayon. Le délégué aux équipes nationales Peter Stadelmann s'est en effet montré très offensif en ce début de camp. "Le parfum d'un huitième de finale, on commence à plutôt bien le connaître. Il faut dans un avenir proche sentir celui d'un quart!"

Et d'envoyer même une pique à l'adresse de cette Suisse qui se satisfait souvent de peu. "Petkovic a raison, nous ne sommes plus une petite nation du football. Mais nous ne sommes pas non plus une grande nation. Croyez-vous que les Argentins auraient organisé une fête pour le retour de l'équipe si nous avions gagné? Nous oui, et nous étions pourtant éliminés."

si/baru

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Suisse-Angleterre, la sélection de Petkovic

Gardiens: Roman Bürki (Fribourg), Marwin Hitz (Augsbourg), Yann Sommer (Mönchengladbach).

Défenseurs: Loris Benito (Benfica), Johan Djourou (Hambourg), Stephan Lichtsteiner (Juventus), Ricardo Rodriguez (Wolfsburg), Fabian Schär (Bâle), Philippe Senderos (Aston Villa), Steve Von Bergen (Young Boys), Silvan Widmer (Udinese).

Milieux de terrain
: Valon Behrami (Hambourg), Blerim Dzemaili (Naples), Gelson Fernandes (Rennes), Fabian Frei (Bâle), Gökhan Inler (Naples), Pajtim Kasami (Olympiakos), Valentin Stocker (Hertha Berlin), Granit Xhaka (Mönchengladbach).

Attaquants
: Josip Drmic (Bayer Leverkusen). Admir Mehmedi (Fribourg), Haris Seferovic (Eintracht Francfort), Xherdan Shaqiri (Bayern Munich).

Equipe de Suisse, programme

Qualifications Euro 2016
Suisse - Angleterre 08.09 20h45 Bâle
S
lovénie - Suisse 09.10 20h45 Maribor
S
t-Marin - Suisse 14.10 20h45 Serravalle
Suisse - Lituanie 15.11 20h45 St-Gall

Suisse - Estonie 27.03.15
Lituanie - Suisse 14.06.15
Suisse - Slovénie 05.09.15
Angleterre - Suisse 08.09.15
Suisse - St-Marin 09.10.15
Estonie - Suisse 12.10.15

Matches amicaux
Pologne - Suisse 17.11 Wroclaw

Note: les deux premiers de chacun des neuf groupes, ainsi que le meilleur troisième, sont
qualifiés pour la phase finale en France (10 juin - 10 juillet). Les huit autres troisièmes se disputeront les quatre dernières places en barrage aller - retour (novembre 2015).

Le nouveau taulier Sommer tout à son bonheur

Depuis la retraite internationale de Diego Benaglio, Yann Sommer est devenu le gardien no 1 de l'équipe de Suisse et semble ne plus toucher terre.

L'été 2014 aura été celui de tous les changements pour le natif de Morges. Le Mondial brésilien, les premiers pas à l'étranger en quittant Bâle pour la Bundesliga et, désormais, le passage de no 2 à no 1 en équipe nationale.

"Tout est allé très vite, reconnaît-il. Je suis heureux et fier de jouer pour mon pays, choses dont je rêvais plus jeune."

Lundi prochain dans "son" Parc St-Jacques, contre l'Angleterre en éliminatoires de l'Euro 2016, l'ancien faiseur de miracles du FC Bâle vivra une rencontre à forte charge émotionnelle.