La Suisse version Petkovic rate son entrée

Auteur d'un superbe arrêt sur une tête de Jones à la 43e, Yann Sommer a dû s'avouer battu sur un centre Sterling à destination de Welbeck (58e). Une rupture rendue possible par une perte de balle à mi-terrain d'Inler. C'est une autre rupture victorieuse, dans le temps additionnel, menée par Lambert et terminée, encore, par Welbeck (94e), qui a scellé l'issue de la partie.

"Ils nous a manqué un peu de calme dans le jeu. Nous avons donné quelques occasions à l'adversaire, et agi de manière trop timide en certaines circonstances", a souligné Vladimir Petkovic.

Manque de créativité en attaque

Encore très (trop?) prudente, pas assez audacieuse (Dzemaili a remplacé Xhaka alors que Kasami ou Stocker sont restés sur le banc), la Suisse a attendu l'ouverture du score pour s'orienter vers l'attaque. L'entrée de Drmic - à qui Petkovic avait préféré Seferovic dans le onze titulaire - pour Mehmedi à la 64e a apporté ce grain de folie qui manque régulièrement. Et l'entente du joueur de Leverkusen avec son coéquipier de Francfort a laissé entrevoir quelques promesses intéressantes.

Outre le résultat, décevant, la production offensive de l'équipe de Suisse a elle aussi laissé à désirer. Mais était-on raisonnablement en droit d'exiger beaucoup mieux de cette nouvelle équipe, dans un nouveau système, avec un nouveau sélectionneur à sa barre? Sans doute pas. L'affaire sera très différente dans un mois, lors des deux déplacements en Slovénie (9 octobre) et à Saint-Marin (14 octobre).

si/scho

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