"Les matches amicaux n'existent pas pour une équipe nationale, affirme le sélectionneur. Je veux que mes joueurs témoignent à Zurich de la même résolution qu'à Wroclaw en novembre dernier face à la Pologne."
Embolo: aucune promesse
Par rapport au match de vendredi contre l'Estonie, Petkovic effectuera "quatre à cinq changements". Présents à ses côtés lors de la conférence de presse d'avant-match, Roman Bürki et François Moubandje devraient être titulaires comme ils l'avaient été d'ailleurs en Pologne.
Il semble acquis que Fabian Frei, buteur à Wroclaw, figurera dans le onze de départ. Dernier venu dans cette équipe de Suisse, Breel Embolo aura peut-être droit à quelques minutes en seconde période. "Breel est venu tout d'abord pour prendre ses marques. Il est bon qu'il respire l'air de cette équipe de Suisse, souligne Vladimir Petkovic. Le déroulement de la rencontre me dictera la conduite à suivre à son sujet demain soir".
si/lper
Pour "grandir" encore
Il faudra de l'intensité pour s'opposer à des Américains en quête de rachat après la malheureuse défaite concédée mercredi dernier à Aarhus face au Danemark. "Nous avons mené 2-1 avant d'encaisser deux buts en fin de match en raison d'un manque de concentration", regrette Jürgen Klinsmann.
L'entraîneur allemand explique que son équipe doit encore "grandir" après la Coupe du monde au Brésil où elle avait atteint les huitièmes de finale. "Nous avons une occasion mardi de joueur contre une très bonne équipe. A mes yeux, retrouver l'équipe de Suisse dans le top-15 du classement FIFA n'est pas le fruit du hasard."