"Les contrôleurs ont sans doute regardé attentivement notre fin de match samedi soir. Ils ont dû croire que nous avions des pouvoirs magiques, s'interroge-t-il. Je ne comprends pas pourquoi ils viennent le dimanche matin, au lendemain d'un match alors que la récupération avant la rencontre de mardi en Angleterre est primordiale. Pourquoi ne sont-ils pas venus contrôler les joueurs en semaine à Feusisberg ?"
La "revanche" de Stocker
Quoi qu'il en soit, Valentin Stocker a été l'un des grands gagnants de la soirée de samedi au Parc St-Jacques. Son entrée contre la Slovénie (3-2), comme celles de Breel Embolo et de Josip Drmic, fut décisive.
"Je ne veux pas parler de revanche. Seul le présent m'intéresse désormais. Notre victoire de samedi n'a pas de prix. Elle nous permet de jouer sans pression mardi à Wembley. On devait absolument battre la Slovénie. Nous étions le dos au mur. Contre l'Angleterre, nous bénéficierons d'un joker grâce aux trois points remportés samedi."
Du banc, Valentin Stocker a pu mesurer la ferveur du Parc Saint-Jacques lors de l'entrée en jeu de Breel Embolo à la 57e minute. "Il est indéniable qu'il se passe quelque chose avec Breel", glisse-t-il. Mais même s'il mesure 2 m de haut et 2 m de large, il faut être extrêmement prudent quand on parle de Breel ou quand on écrit sur Breel. Il n'a que 18 ans. Il ne faut pas le brûler. Mais pour l'avoir côtoyé à Bâle avant mon départ pour Berlin, je dois dire que ce joueur possède un immense talent".
si/alt