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Enfin une révolution technologique

Un but, sauvé ici à l'arraché par John Terry, avait injustement été refusé à l'Ukraine lors de l'Euro 2012. [Vadim Ghirda]
Un but, sauvé ici à l'arraché par John Terry, avait injustement été refusé à l'Ukraine lors de l'Euro 2012. - [Vadim Ghirda]
Quatre ans après la FIFA, l'UEFA va enfin faire sa petite révolution arbitrale avec l'introduction de la technologie sur la ligne de but pour l'Euro 2016. Comme au Mondial 2014 au Brésil, le dispositif secondera les arbitres et permettra d'éviter une erreur majeure comme ce fut le cas lors de la dernière édition en 2012, en Ukraine et en Pologne.

19 juin 2012 à Donetsk. Lors du match de poule Ukraine-Angleterre de l'Euro, l'Ukrainien Marko Devic pensait avoir égalisé en voyant son tir contré franchir la ligne, avant d'être dégagé en catastrophe par l'Anglais John Terry. Mais l'arbitre hongrois Viktor Kassai n'avait pas validé le but, malgré la présence d'assistants supplémentaires derrière les cages. L'Angleterre menait alors 1-0, score sur lequel elle s'est finalement imposée pour se qualifier en quarts de finale.

Pour éviter de nouveaux épisodes similaires, l'UEFA a autorisé en janvier dernier l'utilisation de la Goal-line technology, alors que celle-ci avait déjà été introduite dès 2012 par la FIFA, notamment pour le Mondial 2014, suivie depuis par quatre des principaux championnats européens (Allemagne, Angleterre, France, Italie).

Cette technologie permet, grâce à des caméras, de vérifier si un ballon a bel et bien franchi la ligne de but. Elle viendra en complément de l'arbitrage à cinq déjà utilisé par l'UEFA.

agences/tai

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"Ca apporte de la sérénité"

"La Goal-line technology et les arbitres de surface se complètent parfaitement", avait estimé Pierluigi Collina, patron de la commission d'arbitrage de l'UEFA, fin avril. "C'est un outil qui a permis de soulager la tâche des arbitres assistants qui peuvent aujourd'hui se focaliser sur le hors-jeu. Cela apporte de la sérénité", explique le Français Clément Turpin, l'un des 18 arbitres de champ de l'Euro 2016.

L'instance européenne a choisi la technologie développée par la société Hawk-Eye pour équiper les dix stades de l'Euro 2016. Une technologie utilisée pour la première fois lors de la finale de l'Europa League, et également retenue pour la finale de la Ligue des champions à Milan le 28 mai.

La Suisse a une valeur marchande de 204 millions d'euros

La valeur en transfert des joueurs de l'équipe de Suisse se monte à 204,8 millions d'euros (224 mio de francs), selon les calculs du Centre international d'étude du sport (CIES), basé à Neuchâtel.

La sélection de Vladimir Petkovic figure en 9e position parmi les 24 pays présents à l'Euro. Tout en haut de ce classement, l'Angleterre affiche 751,6 millions d'euros de valeur marchande. Elle est suivie par la France (696,8 mio), l'Espagne (638,9) et l'Allemagne (601,4). La valeur la plus basse revient à la Hongrie (30,1 mio), tandis que l'Albanie (57 mio) et la Roumanie (51,3 mio), deux des adversaires de la Suisse à l'Euro, pointent à la 22e et 23e place.

Pour 12 équipes sur 24, la valeur marchande de l'ensemble de l'effectif est inférieure à celle du joueur le plus cher en absolu, Cristiano Ronaldo (138 mio), a précisé le CIES dans sa lettre hebdomadaire.