Fernandes: " Trois points? Le minimum syndical qu'on devait faire"

BREEL EMBOLO (attaquant): Ce match a été très compliqué. Nous savions que ce sont des joueurs qui vont sur l'homme. Ils ont commis beaucoup de fautes, ils nous ont donnés des coups de coude... L'arbitre aurait dû mieux nous protéger.

Mais nous aurions également dû donner plus. Nous avions des qualités pour gagner ce match avec davantage de buts. En encaissant ce but à la 90e minute, nous leur avons redonné de l'espoir et nous sommes devenus plus nerveux. Nous devons apprendre de ce match.

Nous avons trois points d'avance sur le Portugal. Si nous gagnons tous nos matches, nous terminerons devant eux à la fin. Nous en avons le potentiel. A nous de le montrer sur le terrain.

GELSON FERNANDES (milieu):Trois points, c'était le minimum syndical qu'on devait faire. A part les trois points, je ne retiens pas grand-chose. Nous nous ne sommes pas créé beaucoup d'occasions, nous avons manqué de créativité, de mouvement... Mais nous devons apprendre de notre performance, car nous aurons encore passablement de matches de ce genre à jouer.

Ce sont des matches difficiles à gérer. Il y a peu de supporters et d'intensité. Il faut aller chercher à l'intérieur de toi-même le grain de folie et la motivation qui font la différence.

Andorre? Ils ont joué leur carte. Ils ont fait avec leurs moyens et se sont battus comme des guerriers. Je ne peux que les féliciter.

ROMAN BUERKI (gardien): C'était un match curieux et compliqué pour nous. La pire chose est d'avoir eu 90% de possession de balle et de concéder ce but dans les dernières minutes. On sait que la différence de buts pourrait être décisive à la fin. Mais le plus important, ce sont les trois points. Trois victoires en trois matches, c'est le départ idéal. Je pense que d'autres équipes vont connaître des problèmes ici à Andorre.

Andorre-la-Vieille, Jennifer Ballmer - Twitter @jenni_ballmer

>> A lire aussi : Trois points et c'est tout face à Andorre