Maritz: "le mental va jouer un grand rôle contre l'Islande"

Les joueuses helvétiques l'ont affirmé avant le début de cet Euro. Elles veulent au minimum atteindre les quarts de finale. "Nous nous voyions deuxièmes derrière la France et devant l'Autriche. Cela nous a peut-être mis de la pression pour notre premier match", confie Lara Dickenmann. "Nous n'avons pas réussi à nous lâcher".

Un avis partagé par ses coéquipières, à commencer par Noelle Maritz. "Chacune s’est mise la pression tout seule. Elle n'est pas venue de l'extérieur. Nous étions plus nerveuses que d'habitude." Cette nervosité s'est traduite par un festival d'erreurs et de mauvaises décisions qui ont conduit à une défaite sans appel contre les Autrichiennes.

"Le retour à l'hôtel n'a pas été facile. Nous avons passé une mauvaise nuit. Nous n'avons pas beaucoup dormi", raconte Vanessa Bernauer. Difficile en effet de digérer une défaite telle que celle-ci. Mais les Suissesses n'ont pas eu le choix. Il a fallu travailler et tourner déjà leur regard vers le match de samedi contre l'Islande.

Gérer mieux la pression

La sélectionneuse Martina Voss-Tecklenburg a ainsi remobilisé ses troupes. "L'équipe a fait son autocritique, ce qui est positif. Nous avons essayé de travailler sur la confiance." Les joueuses ont beaucoup parlé entre elles, visionné leur performance contre l'Autriche et profité de leur temps libre pour se changer les idées.

"Il y a malgré tout quelques éléments positifs à retenir du match contre l'Autriche, explique Dickenmann. Et n'oublions pas que nous savons toujours jouer au football!"  Selon Maritz, "l'équipe a montré par le passé qu'elle pouvait mieux faire. Chaque joueuse croit en l'équipe."

Ce match contre l'Islande, les Suissesses l'aborderont encore une fois avec une pression sur les épaules. Celle de devoir absolument gagner. "C'est une pression comme les autres. Nous devions aussi gagner contre l'Autriche. A nous de mieux la gérer", estime Bernauer.

Etre prêtes mentalement

Voss-Tecklenburg, elle, souhaite que son équipe montre un tout autre visage face aux Islandaises que celui affiché contre les Autrichiennes. "J'attends une meilleure performance de mes joueuses. J'espère qu'elles seront prêtes mentalement et combatives."

"Le mental va jouer un grand rôle contre l'Islande", confirme la latérale Maritz. Comme les Suissesses, les Islandaises, battues par la France lors de leur premier match, viseront en effet également les trois points. L'équipe qui saura donc gérer au mieux cette pression aura de fortes chances d'obtenir la victoire. Aux Suissesses de ne pas faillir cette fois, sous peine de voir leur rêve de quart de finale s'envoler.

Arnhem, Jennifer Ballmer - @jenni_ballmer