Du majestueux édifice dédié au Titanic construit dans les chantiers navals Harland & Wolff au début du siècle dernier aux pubs qui s'enorgueillissent de leur passé plus que centenaire, l'histoire est omniprésente à Belfast.
Tortueux, en raison des relations conflictuelles entre catholiques et protestants, ce passé se dessine en fresques sur certaines façades et sur ce que l'on nomme les murs de la paix. Apparus en août 1969, alors que la situation dégénère, ils remplacent des barricades temporaires édifiées pour protéger les deux communautés l'une de l'autre.
Ces "Peace Walls" offrent à travers les peintures qui les recouvrent l'un des plus vibrants témoignages de la division d'une société vieille de plus de trois siècles. Ils vont toutefois disparaître d'ici à 2023 ainsi que le gouvernement nord-irlandais s'y est engagé il y a un peu plus de quatre ans, en mai 2013.
Les quelque 900 supporters suisses attendus ne manqueront pas de remarquer qu'il est également une figure dans la mémoire collective nord-irlandaise pour laquelle les hommages picturaux ornent bien des façades et des murs. Plus qu'une légende locale, le mythique attaquant de Manchester United George Best est sans doute l'un des meilleurs footballeur de tous les temps, admiré notamment par des joueurs de la trempe de Pelé ou de Diego Maradona.
Mort en 2005, l'idole des sixties, qui a eu le droit à des obsèques nationales à Belfast, sa ville natale, veillera sans doute sur le Windsor Park, où la Norn Iron tâchera de faire un premier pas vers la Coupe du monde 2018.
Belfast, Ludovic Perruchoud - @LPerruchoud
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