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Vladimir Petkovic: "Il n'y a jamais un adversaire facile"

Vladimir Petkovic a répondu aux questions des journalistes avant le tirage au sort. [Georgios Kefalas]
Vladimir Petkovic a répondu aux questions des journalistes avant le tirage au sort. - [Georgios Kefalas]
Vladimir Petkovic saura vendredi quel sort attend la Suisse lors de la prochaine Coupe du monde en Russie. Présent à Moscou depuis mercredi pour assister au tirage au sort de la Coupe du monde (demain 16h00 sur RTS Deux), le coach national s'est exprimé sur le tirage et ses objectifs pour la compétition.

-Avez-vous des préférences pour ce tirage au sort ? Ou, à vos yeux, y-a-t-il des équipes que la Suisse ne doit absolument pas rencontrer au premier tour ?

VLADIMIR PETKOVIC: Ce n'est pas un scoop: il n'y a jamais un adversaire facile lors d'une phase finale. Il est primordial de créer des conditions favorables afin que l'équipe soir prête pour cette Coupe du monde. Ensuite, nous devrons être capables d'exprimer toutes nos qualités sur le terrain pour négocier au mieux nos rencontres du premier tour. Je tiens à préciser les trois rencontres !

-Vous restez fidèle à votre philosophie: aller pas à pas. Pourquoi le prochain match est-il toujours le plus important et pourquoi le prochain adversaire le plus redoutable ?

VLADIMIR PETKOVIC: Nous n'aurons aucune influence sur le choix de nos adversaires en Russie. Mais nous aurons, bien sûr, une influence sur notre manière de jouer, quel que soit l'adversaire. Je ne veux donc pas perdre mon temps à spéculer sur le résultat de ce tirage au sort. L'accent doit être mis en priorité sur notre style de jeu.

-Qu'attendez-vous de votre équipe lors de cette phase finale ?

VLADIMIR PETKOVIC: Qu'elle témoigne du même état d'esprit que lors de la campagne de qualification. Nous voulons avoir la possession. Nous voulons dominer l'adversaire le plus souvent. Nous voulons imposer notre jeu contre n'importe quel adversaire. C'est à quoi nous aspirons. C'est ce que nous revendiquons. La composition de notre groupe importe peu. Nous voulons en sortir. Et ensuite, tout est possible !

-Vous ne vous fixez donc pas de limites ?

VLADIMIR PETKOVIC: Je ne veux pas faire de grandes déclarations ! Je ne veux pas non plus arrêter des objectifs démesurés ! Mais je veux que l'équipe aborde cette phase finale en pleine confiance. Et qu'elle la renforce avec des résultats positifs. Je veux que l'équipe relève tous les défis de cette Coupe du monde comme elle a relevé ceux du barrage face à l'Irlande du Nord. A nous d'avoir le bon état d'esprit, de la générosité, de la volonté et de l'abnégation. Elle est là, la recette gagnante.

ats/savi

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Mondial 2018, les chapeaux

Chapeau 1: Russie, Allemagne, Brésil, Portugal, Argentine, Pologne, Belgique, France

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Chapeau 3: Danemark, Islande, Costa Rica, Suède, Tunisie, Egypte, Sénégal, Iran

Chapeau 4: Serbie, Nigeria, Australie, Japon, Maroc, Panama, Corée du Sud, Arabie saoudite

Tirage au sort le 1er décembre. Un groupe avec plus de deux équipes européennes et des pays de la même Zone est exclu.