Défaite honorable du LS à Palerme, YB se relance face à Getafe

Bien en place et par deux fois en position d'ouvrir la marque, le Lausanne-Sport s'est finalement incliné lors de la deuxième journée de la phase de poules de l'Europa League. A Palerme, les Vaudois ont été battus (1-0) par une tête de Giulio Migliaccio à douze minutes de la fin.

Le quart d'heure à peine dépassé, Silvio a enrhumé la défense sicilienne. Le Brésilien a choisi l'option collective et décalé en retrait son compère de l'attaque Jocelyn Roux. En pleine confiance après son doublé lors du derby face à Servette (1-2), l'attaquant carougeois s'est appliqué pour cadrer sa frappe du gauche, mais le ballon est allé mourir à quelques centimètres du cadre de Francesco Benussi.

Juste avant l'heure de jeu, parti dans un solo dont il a le secret, Rodrigo Tosi a vu sa frappe du gauche prise de dix mètres être détournée de belle manière par le deuxième gardien de la formation de Delio Rossi.

La chance du LS était passée, même si les Siciliens ont mis du temps à trouver leurs marques et ont dû attendre le dernier quart d'heure pour faire la décision.

Migliaccio évite le camouflet

Au manque de précision de Maccarone (tir à côté/31e, tête pas assez appuyée/41e) s'est ajoutée la trop grande décontraction affichée par Javier Pastore. L'international argentin a vu nombre de ses frappes s'envoler dans le ciel du chef-lieu sicilien ou a été parfaitement muselé par une intervention de Guillaume Katz (20e) et une anticipation d'Anthony Favre (24e).

Le "chouchou" de Diego Maradona a finalement donné le ton d'une seconde période au cours de laquelle les Vaudois ont longtemps plié sans rompre. D'une frappe sèche de seize mètres, Pastore a mis le cerbère vaudois à forte contribution (48e), Tosi a failli marquer contre son camp (63e) et Migliaccio a envoyé une tête de peu à côté (74e). L'international chilien Mauricio Pinilla a lui frappé la barre juste avant la délivrance.

Une fois n'est pas coutume titularisé au sein de l'entre-jeu palermitain, Pajtim Kasami a quant à lui montré ses qualités en seconde période. Le champion du monde M17, qui a surtout brillé par son impact physique, a alerté à deux reprises le portier vaudois (48e et 76e).

Degen frappe un grand coup

A la veille de l'annonce de la sélection d'Ottmar Hitzfeld pour les deux prochains matches de l'équipe de Suisse, David Degen a frappé un grand coup. Le Bâlois a été le "match winner" lors de la victoire 2-0 des Young Boys face à Getafe pour le compte de la 2e journée d'Europa League.

Au Stade de Suisse, devant seulement 12'830 spectateurs, David Degen a inscrit le doublé pour relancer les Young Boys dans la course à la qualification pour les seizièmes de finale.

Deux semaines après une défaite sans appel à Stuttgart, les Bernois peuvent désormais nourrir une ambition légitime. Ils ont maintenant l'occasion de prendre six points lors de la double confrontation face à Odense. Battus 2-1 par Getafe lors de la première journée, les Danois se sont inclinés sur le même score à domicile devant le VfB Stuttgart.

Deux assists de Sutter

David Degen a trouvé l'ouverture à la 11e minute. Il a surgi sur un service de Sutter pour battre de près le portier argentin Ustari. A la 64e, il bénéficiait encore du concours de Sutter pour réussir une frappe imparable dans le petit filet. S'ils ne sont pas vraiment des modèles sur le plan de la rigueur défensive, Sutter et Degen forment sur le côté droit un duo très incisif.

Sutter et Degen ne furent pas les seuls Bernois en verve face aux Madrilènes. Sur le flanc gauche, Lulic a réussi de belles choses. En ligne médiane, Doubai a su compenser les hésitations inhabituelles de Spycher. Enfin, en défense, Affolter s'affirme, en l'absence du malheureux Dudar, comme un véritable patron. Le Biennois évoluait aux côtés d'un Nef très généreux.

Privé de six titulaires, Getafe a plu par son jeu court malgré les problèmes dus à l'adaptation à la pelouse artificielle du Stade de Suisse. Seulement, l'entraîneur Michel ne pouvait pas s'appuyer sur un joueur aussi "explosif" que David Degen. Les Madrilènes ont manqué de tranchant dans les derniers mètres.

On ne peut avancer à leur crédit que deux occasions: une percée à la 20e d'Adrian Colunga qui évitait Wölfli mais voyait son tir repoussé par l'impeccable Affolter et une déviation de Sardinero à la 87e qui permettait à Wölfli de sortir le grand jeu.

si/tai