Villarreal en rescapé, le Portugal toutes griffes dehors

Place aux quarts de finale de l'Europa League jeudi. Remake de la finale de Ligue des champions 1988 remportée par les Néerlandais (6-5 tab), le duel entre le Benfica et le PSV Eindhoven est sur le papier le plus alléchant. Au contact du leader dans son championnat, le PSV, avec sa défense particulièrement étanche, peut même rêver de doublé à condition de se défaire du Benfica. Recalé en C1, le Benfica n'a lui plus que l'Europa League à jouer.

Porto libéré

Son grand rival Porto, qui vient d'ailleurs tout juste de s'imposer à Lisbonne (2-1), retourne à Moscou pour y affronter le Spartak après avoir mis fin au parcours du CSKA en 8e de finale. Les Dragons peuvent évoluer l'esprit libéré après avoir décroché le titre national dimanche dernier. Braga, le 3e club lusitanien, est peut-être le moins prestigieux. Mais les Ukrainiens du Dynamo Kiev et leur meilleur passeur Eremenko (6) n'ont aucune raison de fanfaronner car Liverpool (0-1 et 0-0) est passé à la trappe au tour précédent sans piper mot. Surtout, l'idée d'une demi-finale à suivre contre Benfica fait transpirer tout un pays.

Gare à Twente

Dernier survivant des cinq grands championnats du continent, Villarreal se retrouve donc avec tout le poids de la vieille Europe sur les épaules. D'autant que jamais les quarts de finale de la C3, dans sa forme moderne ou passée, ne se sont disputés sans représentant anglais, italien, allemand ou français.

Et même si le "sous-marin jaune" espagnol peut compter sur Giuseppe Rossi, le meilleur réalisateur de l'épreuve avec déjà huit buts, Twente est un client à prendre en considération avant le retour le 14 avril. Après avoir justement dominé le PSV ce week-end (2-0), le Tukkers viennent en effet de lui reprendre la tête du championnat local.

afp/bao