Atletico Madrid - Athletic Bilbao: telle sera l'affiche de la finale de l'Europa League le 9 mai à la National Arena de Bucarest. Les Colchoneros ont su gérer leur avantage de l'aller en gagnant 1-0 à Valence tandis que les Basques ont une fois de plus renversé des montagnes pour se défaire 3-1 du Sporting Lisbonne après un revers 2-1 au Portugal.
Tombeur du PSG en phase de poule, puis notamment de Manchester United et de Schalke par la suite, Bilbao doit une fière chandelle à Fernando Llorente. L'avant-centre de l'Athletic a en effet offert le 1-0 à Susaeta (17e) puis le 2-1 à Ibai Gomez (45e+1) avant de faire chavirer de bonheur San Mames à la 88e.
La forme affichée par le Basque doit lui permettre de tenir un rôle bien plus important lors du prochain Euro que durant le dernier Mondial, dans une sélection espagnole qui aura de la peine à miser pleinement sur un Torres peu convaincant et un Villa toujours convalescent.
Lopez ruine les espoirs valenciens
Valence a payé jusqu'au bout son jour sans au match aller. Battus 4-2 à Madrid, les protégés d'Unai Emery n'ont pas pu inverser la tendance, en dépit d'une importante débauche d'énergie leur offrant plusieurs occasions de but.
Les Valenciens ont vu leurs espoirs s'envoler à l'heure de jeu, sur un enchaînement contrôle de la poitrine-frappe dans la lucarne d'Adrian Lopez du plus bel effet.
L'Atletico, vainqueur de la compétition en 2010 et de la Coupe des Coupes 1962, disputera en Roumanie sa sixième finale européenne. Falcao, lui, aura l'occasion de soulever le trophée pour la deuxième année de suite.
En tête du classement des buteurs de cette C2 (10 réalisations/à égalité avec Huntelaar de Schalke), le Colombien avait déjà éclaboussé de toute sa classe l'édition précédente en frappant 17 fois (dont le seul but de la finale contre Braga) pour Porto, soit le record absolu que détenait depuis 1995/96 un certain Jürgen Klinsmann (16).
Il s'agira de la deuxième finale seulement pour Bilbao, qui avait subi la loi de la Juventus en Coupe de l'UEFA 1976/77.
si/adav