Pendant longtemps, l'origine de tous les maux rhénans s'est appelée Mladen Bozovic. Le portier international monténégrin semble en effet prendre un malin plaisir à briser l'élan du football suisse, lui qui avait déjà fait barrage à l'équipe nationale lors de la fatale défaite 1-0 d'octobre 2010 sur la route pour l'Euro 2012. Encore internationaux à cette époque, Marco Streller et Alexander Frei s'étaient alors à chaque fois cassé les dents sur le dernier rempart adverse.
Au Parc St-Jacques, Bozovic s'est montré intraitable jusqu'au but du "vengeur masqué", parfois au prix de réflexes admirables, comme sur une tête de Frei à la 9e, une autre de Streller à la 23e ou une reprise à bout portant de Frei encore à la 32e. Bâle a été la seule équipe sur le terrain, dominant de long en large les débats.
Streller concrétise la domination bâloise
Ce but tardif a en ce sens récompensé l'excellente prestation bâloise. Articulé en un audacieux 4-3-3 que son entraîneur Murat Yakin avait déjà testé précédemment avec Stocker transformé en milieu axial et Frei en... ailier gauche -, le champion de Suisse a paru à l'aise, porté par une farouche volonté d'aller de l'avant.
Un enthousiasme qui a cependant parfois provoqué, au fil des minutes, quelques gestes manqués (belle occasion ratée par Streller à la 63e) et autres approximations techniques, surtout sur le flanc droit des frères Degen.
Bâle se relance
Certes toujours troisièmes du classement, les Bâlois sont tout de même revenus à trois longueurs du leader Genk, qui a arraché un nul 1-1 à la 91e à Lisbonne contre un Sporting réduit à dix (Gelson Fernandes a été remplacé à la 63e).
S'ils l'emportent le 22 novembre contre les Portugais sans Streller qui sera suspendu et le 6 décembre en Belgique, ils seront encore européens en février.
si/jbla
Groupe G, classement (08.11)
1.Genk 4/ 8
2.Videoton 4/ 6
3.Bâle 4/ 5
4.Sporting 4/ 2