S'il obtient au minimum un match nul sur les deux rencontres, le FCB permettra à la Suisse de progresser au 13e du classement européen, ce qui devrait assurer une place fixe en Ligue des champions 2014/15. "Faire ce point est notre principal devoir", assure le directeur sportif bâlois Georg Heitz.
Sportivement, ce tirage était sans doute le plus facile pour Bâle, qui aurait pu se retrouver à batailler contre des formations d'un tout autre calibre. Mais, financièrement, Dniepr Dniepropetrovsk n'est pas franchement vendeur. Moins de 7000 billets avaient du reste été écoulés à deux jours du match, qui devrait se disputer par grand froid.
Les Bâlois, convaincants dimanche face à Sion (3-0), n'en seront pour autant pas moins motivés. Une qualification offrirait en effet au public de St-Jacques un 8e de finale autrement plus attractif contre le vainqueur du duel entre les Russes du Zenit St-Pétersbourg et les Anglais de Liverpool.
Sans Bobadilla ni Frei
Encore faut-il toutefois passer l'obstacle ukrainien et le faire sans les deux buteurs que sont Raul Bobadilla (blessé et de toute façon pas qualifié pour l'Europa League) et Alexander Frei (malade).
Dniepropetrovsk, deuxième de son championnat, est sorti haut la main de son groupe devant, excusez du peu, Naples et le PSV Eindhoven, avec cinq succès en six matches. Comme le FCB, la formation de Juande Ramos ne s'est inclinée qu'une seule fois lors de ses onze dernières sorties officielles.
Le championnat ukrainien étant encore en pause jusqu'à début mars, les joueurs du Dniepr ont directement voyagé vers la Suisse depuis leur camp d'entraînement du Sud de l'Espagne. Comme toujours à cette époque de l'année quand il s'agit de clubs d'Europe de l'Est, difficile de prévoir quel sera l'état de forme de l'équipe emmenée par le stratège brésilien Giuliano.
Une équipe au sein de laquelle ne figure plus l'ancien Bâlois Samuel Inkoom, prêté cet hiver à Bastia.
si/kg