Ce trophée constitue une belle récompense pour Rafael Benitez, le manager intérimaire des Londoniens, qui aura fait mieux que de remplir son contrat à Stamford Bridge avec ce titre et la qualification pour la Ligue des champions.
Pour sa part, Benfica reste maudit: le club de Lisbonne a perdu une septième finale européenne consécutive après son titre en Coupe des
champions en... 1962.
La première période n'a pas répondu aux attentes, tant s'en faut. Chelsea a fait preuve d'une étonnante fébrilité, notamment à la relance, perdant un nombre incalculable de ballons en raison de passes approximatives. Benfica a davantage joué, démontrant un jeu collectif supérieur, ainsi qu'une créativité plus grande.
Tergiversations du Benfica
Mais les Portugais ont bien trop tergiversé dans les vingt derniers mètres. Ils ont bénéficié de quelques situations chaudes (11e/12e/15e), mais ils ont à chaque fois tenté la passe de trop et ont peiné à cadrer leurs envois, à l'image de Gaitan. Cech n'a dès lors eu aucun arrêt sérieux à effectuer avant la pause. Son homologue Artur a dû s'employer un peu plus.
Car pour le reste, la manoeuvre offensive des Londoniens était grippée, sans doute partiellement en raison de l'absence de Hazard mais aussi en raison de la soirée mitigée de Ramires, qui perdait ballon sur ballon.
Le réalisme de Chelsea
Les Anglais, contre le cours du jeu, trouvaient l'ouverture sur une action d'une rare simplicité: dégagement à la main de Cech prolongé par une déviation de Mata pour Torres qui partait seul battre Artur (59e). L'avantage de Chelsea ne tenait pas longtemps.
Une main d'Azpilicueta offrait un penalty à Benfica que Cardozo transformait en force (68e). Cech déviait ensuite un tir lobé de Cardozo (82e), avant que les Portugais ne soient sauvés par la transversale sur un tir de Lampard (88e). Mais ce n'était que partie remise.
si/alt