Battu 1-0 jeudi dernier à Belgrade par le Partizan, le FC Thoune possède sur le papier les meilleures chances de qualification. "Partizan a remporté les six dernières éditions du Championnat de Serbie. Il a disputé la Ligue des champions en 2003 et 2010, rappelle l'entraîneur bernois Urs Fischer. Le doute ne doit pas être de mise. Nous recevrons jeudi un grand club".
Un "grand club" qui n'est toutefois pas à l'abri d'une déconvenue dans l'Oberland. "Nous avons livré vraiment une très grande performance à Belgrade, poursuit Urs Fischer. Notre organisation défensive m'a vraiment plu".
Le problème toutefois est que Thoune devra bien prendre tous les risques pour renverser la situation. Or, son attaque marque le pas depuis quelques semaines. "Mais avec l'appui du public, tout sera possible", lâche Urs Fischer. L'entraîneur et les joueurs espèrent le soutien de plus de 8000 spectateurs.
St-Gall: "nous avons vraiment le droit d'y croire"
A Moscou face au Spartak, Saint-Gall peut également nourrir un certain espoir malgré le 1-1 du match aller. "Il n'y a pas de secret. Pour passer, nous devrons attaquer comme jeudi dernier chez nous", lâche le demi Dejan Janjatovic. "Nous pouvons à nouveau les pousser à la faute, ajoute Stéphane Nater. Nous avons vraiment le droit d'y croire !"
Battus 2-1 ce week-end par Amkar Perm, les Moscovites ont à nouveau dévoilé quelques lacunes sur le plan défensif. L'absence de l'Italien Salvatore Bocchetti est cruellement ressentie. Face à Perm, le duo formé de Joao Carlos et d'Insaurralde fut loin d'offrir toutes les assurances. Alhassane Keita, dont le début de saison est toutefois loin d'être convaincant, et Goran Karanovic auront des ouvertures. La question est de savoir s'ils sauront les exploiter.
Grasshopper a besoin d'un véritable miracle
Les Grasshoppers ont, pour leur part, besoin d'un véritable miracle jeudi à Florence. Battus 2-1 au Letzigrund, les Zurichois se retrouvent devant une situation pratiquement désespérée devant le quatrième du dernier championnat de Série A. "La Fiorentina a une classe de plus que Lyon", reconnaît le capitaine des Grasshoppers Vero Salatic.
Même si la victoire obtenue dimanche à Berne devant Young Boys (2-1) a permis à l'équipe de retrouver une certaine confiance, les joueurs mesurent parfaitement l'ampleur du défi qui les attend. "Mais qui sait ? Si nous avons le bonheur d'ouvrir le score, une certaine nervosité peut gagner les rangs de la Fiorentina", lâche Shkelzen Gashi.
Même si les chiffres ne sont pas comparables avec la manne promise aux 32 équipes de la Ligue des champions, une participation à la phase de poules de l'Europa League offre un revenu conséquent pour un club suisse: une prime de participation de 1,3 million d'euros et 200'000 euros pour une victoire.
La saison dernière, les Young Boys avaient ainsi empoché entre 5 et 6 millions de francs pour leur campagne qui les avait menés à Liverpool, à Udine et à Moscou où ils avaient affronté l'Anzi Makhachkala de Samuel Eto'o.
si/dbu