Publié

Nouvelle épreuve de force pour le FC Bâle

En plus d'un adversaire coriace, les Rhénans auront des conditions et des coups du sort difficiles à surmonter. [Georgios Kefalas]
En plus d'un adversaire coriace, les Rhénans auront des conditions et des coups du sort difficiles à surmonter. - [Georgios Kefalas]
Privé de Marco Streller, privé du soutien de son fervent public, Bâle reçoit jeudi le Valence FC en quart de finale aller de l'Europa League. Le champion de Suisse aura une nouvelle occasion de prouver qu'il sait se transcender quand les circonstances lui sont défavorables.

L'exposé de la situation ne laisse que peu de place à l'espoir, au moment d'en découdre avec les Espagnols. Streller, âme de l'équipe, leader sur et en dehors du terrain, point d'ancrage inestimable aux avant-postes, homme ayant marqué plus de buts en Coupe d'Europe durant sa carrière (24) que tous les autres quart-de-finalistes de l'Europa League, ne sera pas de la partie (déchirure musculaire).

Un Parc St-Jacques vide - à part une centaine de privilégiés, les officiels et les représentants des médias - en raison des débordements de fans bâlois à Salzbourg au tour précédent et qui ne pourra pas jouer son rôle de douzième homme. La liste est déjà bien longue. "Le FC Bâle ne s'apitoie pas!, assène pourtant Yakin. Nous fonctionnons comme une équipe et chaque individualité est importante."

Allergique à la défaite

Le coach a il est vrai quelques raisons de croire à une deuxième qualification consécutive pour les demi-finales de la C2. Son équipe a en effet souvent fait preuve d'une détermination impensable cette saison plus le contexte lui était hostile.

Senderos [KEYSTONE - MANUEL BRUQUE]
Senderos [KEYSTONE - MANUEL BRUQUE]

Sans doute moins à l'aise en 2013/14 qu'il n'a pu l'être par le passé, Bâle n'en a pas pour autant stoppé de cultiver son dégoût de la défaite puisqu' il n'y a que deux adversaires qui ont réussi à lui faire mordre la poussière cette saison, Zurich et Schalke.

Valence n'est pas au mieux

Valence, lui, va tout faire pour imiter le FCZ et le S04. Largué en Liga (9e à 10 points de l'Europe), il n'a plus que cette campagne pour retrouver le sourire et un peu de son standing de l'an 2000 (deux finales de Ligue des champions). Arrivé en décembre dernier sur le banc, l'entraîneur Juan Antonio Pizzi n'a pas encore réussi à donner de la constance à son contingent. Normal après un mercato hivernal animé par cinq départs et et quatre arrivées, dont celle de Philippe Senderos.

Et le club à la chauve-souris a d'autres soucis que ceux purement sportifs. On parle notamment d'une dette de 400 mio de francs tout de même. Au vu de ceci, les problèmes du FC Bâle paraissent soudain ne plus être si importants.

si/bond

Publié