Valence a inscrit le but de la victoire à la 113e par Alcacer alors que le FCB évoluait à neuf contre onze après les expulsions de Diaz (101e) et de Sauro (104e). Les nerfs du Chilien et de l'Argentin ont lâché au plus mauvais moment. A la 118e minute, Bernat scellait l'issue de cette rencontre qui a tourné au cauchemar pour les Rhénans.
Le poids des absences
Le poids des absences fut trop lourd pour le Champion de Suisse malgré la classe étincelante de Yann Sommer. Sans Suchy en défense et sans Stocker et Streller en attaque, les Rhénans n'ont pas lutté à armes égales contre des Valenciens qui demeurent,
malgré tout, des adversaires de premier ordre. Auteur d'un triplé, Francisco Alcacer fut le "bourreau" du FCB. Cet attaquant qui n'a que 20 ans a tout pour devenir le grand goleador de demain.
Quatre minutes ont suffi pour que ce match retour épouse le scénario tant redouté. Après avoir passé tranquillement le cap de la première demi-heure, les Bâlois ont cédé une première fois à la 38e sur un tir à bout portant d'Alcacer après une perte de balle bien inutile de Diaz. A la 42e, Vargas sautait plus haut que Schär pour marquer le 2-0 sur un corner.
Les vains miracles de Sommer
Il n'y a eu, en seconde période, qu'une seule équipe sur le terrain: Valence, qui a logiquement effacé à la 70e le passif du match aller sur un missile du gauche d'Alcacer qui n'est pas loin d'être "le" but de la semaine.
Incapables de mener une seule véritable offensive, les Bâlois n'ont plus eu qu'une seule issue: s'en remettre à Yann Sommer pour "tenir" jusqu'aux tirs au but. Sauvé à ... trois reprises par ses poteaux en deuxième mi-temps et auteur encore de bien des miracles, le gardien a aujourd'hui acquis une dimension incroyable.
Une réaction de Roger Federer sur Twitter durant le match
si/lper
La Juve sans histoire
La Juve peut espérer plus que jamais disputer la finale de l'Europa League qui aura lieu dans son Juventus Stadium le 14 mai. La "Vieille Dame" s'est qualifiée sans bavure pour les demi-finales en maîtrisant Lyon de belle manière (2-1) à Turin, après sa victoire 1-0 en France à l'aller. Les Piémontais ont ouvert le score à la 4e d'un coup franc magnifiquement enroulé de Pirlo, obtenu après une percée de l'intenable Tevez. Quinze minutes plus tard, Lyon reprenait espoir grâce à un coup de tête de Briand (1-1), alors que la Juve semblait avoir le match bien en main. Mais les Italiens - qui avaient laissé au repos Lichtsteiner - continuaient à garder le jeu ouvert et étaient récompensés par le 2-1 consécutif à un tir de Marchisio malencontreusement dévié par Umtiti (68e).