La Vieille Dame n'a pas grand-chose à se reprocher si ce n'est un manque certain d'efficacité. Empoignant la rencontre par le manche, la Juve a dominé les débats mais a péché à la finition, contrariée notamment par le jeune gardien slovène Jan Oblak (21 ans) sur un tir et un coup franc de Pirlo (8e/62e) ainsi qu'une tête de Caceres (97e), ou par un sauvetage sur sa ligne de Luisao après une tête de Vidal (45e).
Toujours en lice pour un quadruplé
La défense lisboète, même après l'expulsion de Perez à la 67e, a toutefois tenu le choc face aux Turinois et à leur très actif flanc droit animé surtout par Stephan Lichtsteiner. Le latéral a cependant galvaudé une belle occasion à la 80e, en manquant son contrôle alors qu'il se trouvait en position idéale pour ouvrir le score.
Benfica, sacré champion du Portugal, est donc toujours en lice pour le quadruplé avec à son programme deux autres finales, celles de la Coupe du Portugal et de la Coupe de la Ligue. De quoi panser les plaies de la saison dernière, quand la formation de Jorge Jesus avait perdu en l'espace quelques semaines le titre national ainsi que la finale de l'Europa League et celle de la Coupe du Portugal.
Mbia éteint Mestalla
La magie de Mestalla a bien failli opérer une nouvelle fois pour Valence. Battues 2-0 à l'aller, les Chauves-souris ont été terrassées par une tête de l'ancien Marseillais Mbia à la... 94e, alors qu'ils avaient leur qualification en poche (3-1). Les Valenciens (sans Senderos, blessé) avaient pris trois longueurs d'avance par Feghouli (14e), Beto (contre son camp/26e) et Mathieu (70e). Ils croyaient ainsi avoir réussi le même retournement de situation qu'au tour précédent contre Bâle.
Séville, qui a déjà remporté deux fois l'Europa League, quand celle-ci s'appelait encore Coupe de l'UEFA, en 2006 face à Middlesbrough et en 2007 face à l'Espanyol, disputer sa troisième finale en C2.
si/lper