Sacré en C3 en 2006 et 2007, le FC Séville peut remercier son gardien Beto. Déjà héroïque en 8e de finale face aux rivaux du Betis Séville, le portier... portugais détournait deux des quatre penalties adverses lors de la séance fatidique. C'est le Français Kevin Gameiro, entré en cours de jeu et diminué par une douleur au genou droit, qui offrait la victoire aux siens en transformant l'ultime penalty.
La malédiction se poursuit donc pour Benfica, qui a pourtant dominé les débats dans cette finale. Vainqueurs de la Coupe des Champions en 1961 et 1962, les Lisboètes ont subi leur... huitième défaite consécutive dans une finale européenne. Ils s'étaient notamment déjà inclinés au stade ultime de la compétition l'an dernier en Europa League, face à Chelsea.
Une domination portugaise stérile
La première période, bien décevante, fut avant tout marquée par la sortie sur blessure du maître à jouer du Benfica Sulejmani. Le Serbe devait quitter ses partenaires dès la 24e minute, touché à l'épaule droite. La première occasion franche ne survenait que dans les arrêts de jeu, Beto réussissant un bel arrêt réflexe sur une frappe du très entreprenant Maxi Pereira.
Benfica poursuivait sur cette lancée dès l'entame de la deuxième mi-temps. Le champion du Portugal bénéficiait même de trois opportunités successives à la 48e minute - deux pour Lima et une pour Rodrigo - sur des frappes à bout portant repoussées à chaque fois par un défenseur.
Le FC Séville n'était pas en reste, Reyes échouant de peu à deux reprises (53e et 61e). Les Andalous étaient en revanche nettement dominés en prolongation. Ils bénéficiaient néanmoins de la plus nette opportunité: Bacca héritait d'une somptueuse passe de l'ex-Bâlois Ivan Rakitic avant de se retrouver seul devant Oblak, mais échouait (101e). Les deux équipes n'allaient pas pouvoir se départager avant la terrible séance des tirs au but, fatale au Benfica.
si/jbla